A chaud 56.
Accélérationnisme ?
Faster ? A propos du Manifeste pour une politique accélérationniste (2013), par Collectif Multitudes
Hors-champ 56.
Icônes 56
Majeure 56. Devenir-Brésil post-Lula
Les mouvements de transformation sociale en Amérique latine ne peuvent être dissociés des combats des pauvres, des luttes indigènes et des problématiques des migrants. Ce sont toutes ces luttes qui se sont agglutinées en juin 2013, dans le moment constituant de la multitude brésilienne, qu’on ne saurait rabattre, comme le font les médias et la police, sur la contestation des grands travaux et des méga-événements sportifs. En témoigne la poétique du mouvement de juin, haut-parleur de la résistance des pauvres dans la ville de Rio. L’affirmation d’une jeune manifestante – « je ne suis personne » – désigne le caractère irreprésentable d’une multitude composée par la coopération entre subjectivités quelconques.
Deux formes de luttes amérindiennes La cosmopolitique Yanomani et le plurinational communautaire bolivien, par Tible Jean et Schavelzon Salvador
La production du commun et l’antagonisme dans la ville olympique de Rio de Janeiro, par Mendes Alexandre Fabiano
La lutte des réfugiés Entre droit de fuite et droit de rester, par Corsini Leonora et Toledo de Souza Fabricio
Mineure 56. Plèbes et multitudes en Amérique latine
Le centre de recherche canadien dirigé par André Corten préfère dire plèbe plutôt que multitude, à la différence de Toni Negri et Michel Hardt, pour parler des soulèvements très localisés et très violents en Amérique latine qui ne vont pas jusqu’à remettre en cause le pouvoir central, ni le système économique. Il s’agit d’obtenir des bénéfices concrets, dans des pays où la rente foncière ou industrielle permet aux dominants de jeter du lest. La notion de multitude renvoie plutôt à une nouvelle composition de classe, à l’expansion du capitalisme cognitif, à un projet révolutionnaire.