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Riot Grrrls américaines et réseaux féministes “underground” français, par

Comment évoquer, sans risquer de rendre à ce terme son acception latine de « tirer à soi », un courant féministe qui n’a de cesse d’engager des parties de cache-cache avec tout ce qui s’apparente de près ou de loin à du cadre, à du formel ? Comment saisir, sans dénaturer, l’essentiel d’un phénomène qui pratique une forme d’« auto-volatilisation » constante et présenter, sans ratures, un groupe social dont les pratiques relèvent du palimpseste ? Pourquoi chercher une cohésion, si difficile à justifier, pour parler d’un courant qui met un point d’honneur à ne pas se constituer en mouvement cohérent et qui partant de là ne nous laisse même pas un nom auquel nous aurions pu nous raccrocher. On l’aura compris, il s’agira donc ici de présenter une des nombreuses voies(x ?) permettant d’appréhender un courant par essence polyphonique.

Riot Grrrls American and feminist networks “underground” French

How to evoke, without risking to make this term the Latin meaning to «tirer à soi », a feminism which never ceases to engage in games of hide and seek with everything that is closely or remotelyto the frame, to the formal? How to enter, without altering the essence of a phenomenon that practices a form of « self-volatilization » constant and present without erasures, a social group whose practices are the palimpsest? Why search for cohesion, difficult to justify, to discuss a current that makes a point of honor not to form a coherent motion and from there we do not even leave a name which we could have hung up.It is understood, it will therefore present here one of many ways (x?) To apprehend a current essentially polyphonic.

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