En 2012, en Espagne, a été créé le Réseau Écoféministe (Red Ecofeminista). Il s’agit d’un groupe indépendant des partis politiques, composé de femmes provenant soit du mouvement écologiste, soit du féminisme. Elles ont pris comme point de départ théorique un « écoféminisme critique qui ne renonce pas à l’héritage des Lumières », adoptant ainsi les thèses de mon livre Ecofeminismo para otro mundo posible, publié une année auparavant1. Dès lors, dans le Réseau Écoféministe, nous nous sommes efforcées de mettre en contact les idées et l’activisme du mouvement féministe avec ceux des mouvements écologistes et de défense des animaux puisque, malgré leur caractère progressiste commun, le dialogue et les accords entre eux sont encore rares.
J’appartiens à la lignée philosophique qui a eu le plus d’influence sur le mouvement des femmes depuis la Transition démocratique : le féminisme de l’égalité. Mon écoféminisme est né dans le contexte espagnol, peu enclin aux tendances mystiques de certains homologues américains. Pendant des années, j’ai cherché un écoféminisme capable d’éviter le danger que le renoncement à l’héritage de la Modernité représente pour les femmes. Je l’ai appelé écoféminisme critique bien que l’on puisse dire que tous les écofeminismes sont « critiques » dans la mesure où ils critiquent le système actuel. Toutefois, j’ai choisi cet adjectif comme une référence aux objectifs des Lumières pas encore atteints et à leur apport aux nouveaux défis du XXIe siècle. Je me propose ici de présenter quelques idées clés de ma proposition écoféministe.
Le visage janusien de la Modernité
Le processus de développement de la Modernité comporte des ambiguïtés et de multiples aspects pas toujours désirables. Les principes et les idées de liberté et d’égalité ont été accompagnés de nouvelles formes d’oppression et d’exploitation. Cependant, on peut dire que la critique des préjugés et l’idée de l’égalité de tous les hommes ont été d’une importance capitale pour le surgissement de nombreux mouvements d’émancipation parmi lesquels – il ne pouvait en être autrement – le féminisme. Aujourd’hui on peut parler de plus de deux siècles de théorie et de praxis féministes. Dans son aspect technoscientifique, la rationalité moderne nous a apporté du bien-être mais de nos jours, on s’aperçoit qu’elle a causé aussi une grave destruction du tissu de la vie qui nous sert de base. On constate une menace pour l’écosystème global insoupçonnée jusqu’à peu. En tant que rationalité réduite de l’homo oeconomicus, elle a également produit de nouvelles formes d’exploitation et d’inégalité.
En ce qui concerne les problèmes environnementaux, la pensée féministe a déjà parcouru un long chemin. Cela fait plus de quatre décennies qu’elle a accepté le défi de penser la crise écologique à partir de ses propres clés. C’est ainsi qu’on a assisté à l’émergence de l’écoféminisme : une tentative pour esquisser un nouvel horizon utopique en se penchant sur la question environnementale à partir de catégories comme le patriarcat, l’androcentrisme, la sollicitude, le sexisme et le genre. Dans les ouvrages des théoriciennes écoféministes, j’ai trouvé des réflexions très originales et inspirantes au sujet de la civilisation technologique. Elles mettent en lumière différents aspects de ce que l’on peut appeler « le malaise dans la culture et la nature ». Partant de mes propres expériences, j’ai élaboré une approche écoféministe qui s’écarte des définitions essentialistes de la différence sexuelle. Mon approche n’est pas non plus un écoféminisme de base religieuse (chrétienne ou néo païenne). Ma position préserve l’héritage d’égalité et d’autonomie tout en revendiquant le sens fort du préfixe « éco ». C’est-à-dire, qu’elle ne se borne pas à être un simple environnementalisme féministe anthropocentrique dans lequel le rapport à la Nature reste une bonne gestion de « ressources ». Il s’agit de penser et de nous penser au moyen d’un autre regard dans l’urgence du changement climatique sans régresser sur le chemin parcouru par le féminisme.
Égalité et autonomie
En ce sens, il est nécessaire de maintenir la revendication des droits à la contraception et à l’IVG. Se servir de l’image de la femme-mère telle qu’on la voit dans certains courants écoféministes peut constituer un retour en arrière par rapport au principe féministe de la maternité comme option libre et personnelle. Revendiquer l’égalité et l’autonomie comporte en premier lieu le maintien de ces droits conquis. Face à une confuse exaltation de la Vie qui cache le traditionnel refus d’accorder l’autonomie sexuelle aux femmes, l’écoféminisme critique que je propose prône la libre disposition de son corps. Il ne soutient pas comme le font certaines écoféministes « la sainteté de la vie » mais « la qualité de la vie ».
D’ailleurs, la première fois que le terme « écoféminisme » apparaît, c’est dans un ouvrage de 1974 où Françoise d’Eaubonne signalait que la surpopulation de la planète – un sujet qui préoccupait les écologistes – était le résultat du refus patriarcal du droit des femmes à disposer de leur propre corps2. Cette idée s’est affaiblie jusqu’à presque disparaître chez les théoriciennes écoféministes postérieures. Certaines ont même refusé toute intervention technologique car elles l’ont considérée comme un élément de domination du patriarcat capitaliste. Par ailleurs, quelques formes de l’écologisme tiennent aujourd’hui un discours essentialiste et antiféministe qui renforcera probablement la crainte justifiée des femmes vis-à-vis de l’écologisme. Le magazine The Ecologist dans son édition en espagnol pour l’Espagne et l’Amérique Latine est devenu le principal porte-parole de ces prises de position3. On y accuse le féminisme et le capitalisme de vouloir contrôler la fertilité naturelle. On y met sur le même plan la contraception, la culture des OGM et l’usage d’agrotoxiques. On y conseille le retour des femmes au foyer, la maternité et le soin des enfants comme leur seul et unique but. On va jusqu’à inciter les femmes à quitter l’Université.
Ce genre de discours est très négatif aussi bien pour les femmes que pour l’écologisme. Je soutiens que, entre l’hédonisme nihiliste irresponsable, dépourvu d’objectifs solidaires, et le retour à la sacralisation des processus biologiques, il existe une troisième voie : la conscience écologique qui préserve la pleine autonomie. L’avenir de l’écofeminisme passe par une prise de position claire pour l’accès des femmes à un libre choix en matière reproductive. Les femmes doivent être reconnues comme des sujets capables de décider des questions démographiques, comme les sujets de leurs propres vies, capables de choisir si elles vont avoir des enfants ou non, dans le cadre d´une culture écologique de l’égalité. Ceci demande, parfois, le concours du savoir scientifique et technologique. Il n’est pas question de revenir à un passé « naturel » idéalisé ni de se livrer aveuglément à la science et à la technologie.
Pas de technophobie, pas de technophilie
Pour un écoféminisme matérialiste, le problème des modifications technoscientifiques de la Nature ne tient pas à la transformation d’un ordre sacré mais au caractère rudimentaire et maladroit de l’intervention humaine dans des adaptations systémiques complexes dotées d’un passé de millions d’années. Face à la croissante soumission technophile, à la croyance aveugle dans la technique comme solution magique à tous les problèmes, il faut comprendre que la technique ne doit pas devenir une nouvelle idole devant laquelle s’agenouiller en renonçant à la pensée critique. Les « effets collatéraux » et la probable irréversibilité des changements induits demandent un examen des innovations à la lumière des droits humains (en particulier, le droit de vivre dans un environnement sain), du respect de la biodiversité, du refus de la souffrance animale et du souci de l’héritage qu’on laisse aux générations futures. Si l’écologie devient une question féministe, c’est notamment parce que la pollution a une incidence particulière sur la santé des femmes et sur la santé reproductive. Parmi ses effets, la multiplication des cas d’hypersensibilité chimique chez les femmes (souvent faussement diagnostiquée comme une simple allergie), la fatigue chronique, la fibromyalgie et l’augmentation des cas du cancer du sein4. Des études faites aux États-Unis ont montré l’intersection entre exploitation de classe et discrimination de race dans ce phénomène. Les femmes qui travaillent à des postes mal rémunérés et dangereux à cause des substances toxiques employées appartiennent souvent aux minorités de race.
Les êtres humains sont des corps qui doivent acquérir la conscience d’appartenir au tissu de vie multiple et multiforme de la planète. Nous devons nous rendre compte que la destruction de la Terre représentera tôt ou tard notre propre destruction. Ma position n’est ni technophobe ni technophile. Il faut exiger le respect véritable du principe de précaution accepté par l’Union Européenne, quoiqu’il soit peu appliqué et de plus en plus menacé par la possibilité de la signature d’un accord commercial international comme le CETA et le TTIP : luttons pour la transparence et le débat démocratique.
Interculturalisme et sororité avec les femmes du Sud
Aucune culture connue n’est parfaite. Mais chacune peut s’améliorer par l’apprentissage interculturel. Face à un multiculturalisme extrême qui accepte n’importe quelle pratique pourvu qu’elle s’ancre dans la tradition, l’apprentissage interculturel permet de comparer, critiquer et se critiquer. J’invite à apprécier la sagesse des cultures plus écologiques, en particulier celles des peuples originaires de l’Amérique Latine qui défendent actuellement leurs terres face à la globalisation néolibérale, mais sans perdre notre sens critique. Il s’agit de bâtir ensemble une culture écologique de l’égalité, non pas de vénérer telle ou telle coutume sous prétexte qu’elle fait partie d’une tradition, la nôtre ou celle d’autrui. Toutes les cultures ont été (et sont encore) injustes envers les femmes et les animaux non humains. Les critères minimaux de comparaison que je propose pour l’aide interculturelle sont donc la soutenabilité et les droits humains, avec une attention particulière à ceux des femmes, car ils sont partout les plus ignorés, et au traitement des animaux, victimes des traditions et des méthodes de production industrielle.
Face à la globalisation néolibérale, il faut revendiquer l’écojustice et la sororité. Si le féminisme veut garder sa vocation internationaliste, il devra penser aussi en termes d’écologie puisque les femmes pauvres de ce que l’on appelle « le Sud » sont les premières victimes de la destruction du milieu naturel à cause de l’industrie minière extractive et de l’usage d’agrotoxiques dans l’agriculture industrielle. La dévastation n’a pas de limites dans les pays où la population ne peut pas exercer le pouvoir politique pour faire face aux grandes corporations. Si au nom de la justice, on pense que toute l’humanité doit accéder à une vie digne, il faut remplacer le modèle de « maldéveloppement » analysé par Vandana Shiva, par un modèle soutenable5. Les mouvements pour l’Agroécologie et la Souveraineté alimentaire se sont avérés d’excellents alliés de l’écoféminisme en vue de la construction de ce nouveau modèle. La participation des femmes dans ce mouvement international a donné lieu à la Déclaration de Nyéléni (Mali, 2007) qui revendique la reconnaissance des femmes comme gardiennes de la biodiversité, puisqu’elles s’occupent de la conservation et de l’échange des semences autochtones dans de nombreux pays6. Les signataires refusent explicitement aussi bien l’oppression moderne du marché que celle des sociétés traditionnelles, en réclamant le droit des femmes à la possession de la terre, leur accès aux ressources et services essentiels et leur participation à la politique. La lutte pour la Souveraineté Alimentaire est en train d’ouvrir le monde rural à la revendication de dignité et à l’autonomie des femmes.
Une éthique du souci pour l’environnement,
le corps et les animaux
Les problèmes écologiques et sociaux de notre temps demandent une analyse des intérêts économiques en jeu. Mais la critique des identités de genre s’avère aussi indispensable si l’on veut une transformation éthique et politique profonde qui aille au-delà d’une gestion rationnelle des ressources. Il faut dévoiler l’anthropocentrisme et l’androcentrisme qui constituent notre culture. L’androcentrisme fait du mâle humain (andros) la mesure des valeurs. C’est un concept clé pour comprendre l’idéologie de la domination. Il relève de la bipolarisation historique extrême des rôles sociaux de femme et d’homme. Dans l’organisation patriarcale, la dureté et la carence d’empathie du guerrier et du chasseur sont devenus des traits d’une grande valeur, alors que les attitudes d’attachement et de compassion relatives aux tâches quotidiennes du soin de la vie ont été attribuées exclusivement aux femmes et ont été fortement dévaluées. Comme d’Eaubonne l’avait déjà signalé, dans le monde moderne capitaliste, derrière la quête insatiable de l’argent se tapit l’ancien désir patriarcal de pouvoir. Actuellement, il préside à l’omniprésent discours sur les bienfaits de la compétitivité. La critique du modèle néolibéral de développement fondé sur la concurrence du marché nécessite donc aussi un regard critique sur les stéréotypes de genre en vue d´atteindre une culture de la soutenabilité.
Il est temps d’exiger, d’enseigner et de partager des attitudes, des rôles et des vertus. Car l’éloge du care dépourvu d’un regard critique dénonçant les rapports de pouvoir produit un discours édulcoré et trompeur7. L’universalisation d’une éthique de la sollicitude écologique et post-générique est une question encore non résolue de notre vie quotidienne. L’émancipation féminine est en partie liée à l’industrialisation, par exemple avec les articles « jetables » dont les effets pour l’environnement sont néfastes. Alors comment pourrait-on organiser l’infrastructure quotidienne de façon soutenable, si l’on n’exige pas l’égalité du care ? Je refuse de demander aux femmes de sauver l’écosystème, et propose un constructivisme qui prône l’universalisation de l’éthique de la sollicitude : elle devrait être pratiquée également par les hommes envers les êtres humains, les animaux et les écosystèmes. Elle devra prendre aussi une place importante dans l’éducation formelle, qui ne rend pas encore assez visibles les femmes, n’aide pas à acquérir une conscience critique de genre et ne favorise pas non plus l’éveil des sentiments empathiques vis-à-vis du monde naturel. Le dualisme raison/émotion, résultat d’une longue histoire patriarcale, en est la cause. Il faut reconceptualiser l’être humain, intégrant raison et émotion, un sens moral élargi à d’autres êtres vivants, et une éthique de la responsabilité adaptée au nouveau pouvoir technologique de notre espèce.
On se sert souvent des animaux non humains comme d’un moyen de bâtir une identité virile historiquement conçue comme séparation par rapport aux sentiments d’empathie et de compassion pour autrui. Pensons, par exemple, à la torture et à la mort des animaux comme pur amusement pour un groupe d’enfants ou d’adolescents ; à la chasse sportive, que l’on peut définir comme une guerre systématique déclarée aux animaux sauvages par des individus généralement de sexe masculin ; ou encore aux corridas, ce rituel sanguinaire profondément patriarcal dont le refus, heureusement, ne cesse d’augmenter8. De nos jours, les réseaux sociaux se font largement l’écho de cette violence déchaînée contre les animaux. Outre la question économique et la vision réifiée des animaux non humains comme des ressources, cette violence contre des êtres sans défense poursuit deux buts fondamentaux : expérimenter le pouvoir, et consolider une identité de genre bipolarisée obtenue grâce à la répression de l’empathie. Le « type dur » est le résultat de techniques de genre spécifiques destinées à effacer les caractéristiques préalablement définies comme féminines. La production des grands hommes est une tâche dangereuse qui ne réussit toujours pas et peut aisément produire des méchants.
Les mouvements de défense des animaux sont composés à une écrasante majorité de femmes. Mais il y a aussi des hommes que l’on pourrait qualifier de dissidents (conscients ou inconscients) de ce que j’appelle l’ordre patriarcal spéciste. Dans la cause des animaux on peut discerner une redéfinition de la masculinité qui permettrait une évolution de l’humanité étroitement liée à l’écoféminisme. Et ceci parce que l’égalité de genre peut être comprise de deux façons. La première serait androcentrique et impliquerait l’inclusion des femmes dans le modèle patriarcal : perte de la connexion émotionnelle, de l’empathie, des valeurs du care chez les femmes. La deuxième serait le résultat d’une conscience critique écoféministe antispéciste et comporterait le développement de cette connexion et de ces valeurs chez tous les êtres humains indépendamment de leur sexe-genre.
C’est l’une des raisons pour lesquelles je vois un lien profond entre le féminisme et la défense des animaux, malgré leurs mutuels malentendus et incompréhensions. L’écoféminisme plaide en faveur d’une réconciliation avec le corps et sa matérialité vulnérable. Il nous rappelle qu’il existe un amour sans haine, un désir sans réification ni violence. Ce qui sous un regard androcentrique était considéré comme des sentiments et des attitudes féminins, ridiculisés, dévalorisés, acquiert un nouveau statut, désormais politique, lié à une nouvelle compréhension de l’être humain et de la diversité des êtres vivants.
Liberté, égalité et soutenabilité
pour un autre monde possible
Dans cette époque post-métaphysique, l’écoféminisme peut offrir une alternative à l’individualisme et à la crise des valeurs de la société de consommation. Il propose d’en finir avec toute forme de domination : de genre, de classe, de race, d’orientation sexuelle, d’espèce. La praxis écoféministe tournée vers une nouvelle culture de l’égalité et de la soutenabilité est très variée et se développe dans des contextes dépendant du parcours de chaque personne : l’activisme écologique, la pratique de la décroissance, l’agroécologie, la défense des animaux, la création de réseaux de production, de distribution et de consommation bio et solidaire, la défense des territoires et des biens naturels, le recyclage, l’éducation à l’environnement, la diffusion des idées dans les réseaux sociaux et à l’école…
Notre conscience de nous-mêmes en tant qu’espèce humaine doit avancer vers l’égalité des femmes et des hommes non seulement comme participant à la Culture mais aussi comme faisant partie de la Nature. Cela implique d’un côté la reconnaissance des femmes dans le domaine de la Culture, comme Simone de Beauvoir le demandait. Mais, d’un autre côté, cela exige d’inclure dans ce qui est considéré comme proprement humain des éléments traditionnellement méprisés et marginalisés car considérés comme féminins : les liens affectifs, la compassion, la matière, la Nature. On obtiendrait ainsi une vision plus réaliste de notre espèce comme faisant partie du continuum de la Nature et, par conséquent, on établirait des rapports plus justes avec les êtres vivants non humains.
Le féminisme doit s’ouvrir aux nouvelles préoccupations et sensibilités des femmes pour qui la crise écologique et nos rapports avec la nature non humaine occupent une place très importante. L’écoféminisme est notre carte du territoire pour le XXIe siècle, une époque dans laquelle l’humanité devra entreprendre une énorme transformation socio-économique et culturelle pour atteindre l’égalité et l’écojustice et, tout simplement, pour survivre.
1 Alicia Puleo, Ecofeminismo para otro mundo posible, Madrid, Catedra, 2011.
2 Françoise d’Eaubonne, Le féminisme ou la mort, Paris, Pierre Horay, 1974.
3 Cf. dossier « La Revolución calostral ha empezado » dans le nº 48.
4 Carme Valls-Llobet, « Sesgos de género en medio ambiente y salud », dans Alicia Puleo (éd.) Ecología y género en diálogo interdisciplinar, Madrid, Plaza y Valdés, 2015.
5 Vandana Shiva, Staying Alive: Women, Ecology and Survival in India, Londres, Zed Books, 1988.
6 https://nyeleni.org/spip.php?page=forum&lang=fr (consulté le 9 janvier 2017).
7 Damien Tissot, « Le souci de la nature écoféminismes et éthiques du care », dans la version numérique de ce numéro: https://multitudes.net (NdE)
8 Alicia Puleo, « Femmes et corridas : un regard écoféministe sur la tauromachie », in Lucile Desblache (éd.), Souffrances animales et traditions humaines. Rompre le silence, Presses Universitaires de Dijon, 2014.
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