Né à Nice, depuis ses débuts, Joseph expérimente une variété de médias : cinéma, photographie, vidéo mais aussi dessin. Depuis l’âge de cinq ans, Joseph habite aux portes du désert du Néguev, à Ofakim exactement, une ville surgie de nulle part, cernée d’installations militaires et assourdie par le bruit des avions à l’entraînement. Là-bas, l’horizon se confond avec celui de Gaza la voisine. Dans ce paysage à la lumière blanche et aux lignes mouvantes, Joseph Dadoune observe la boucle infernale des constructions et destructions, sans se résoudre au spectacle de friches continuelles et à l’échec des « villes de développement » comme l’est Ofakim.