« Si tu es pour si peu dégoûté du métier, ne t’embarque pas sur notre bateau car notre carburant est l’échec quotidien, nos voiles se gonflent de ricanements et nous travaillons fort à ramener au port de tout petits harengs alors que nous partions pêcher la baleine.1 »
Dans le contexte français, on désigne par l’expression « travail social », un ensemble de métiers liés à des activités professionnelles multiples en direction des populations dites en « difficultés sociales ». En 1972 les auteurs d’un numéro spécial de la revue Esprit intitulé : « Pourquoi le travail social ? », stipulaient que, pour eux, les travailleurs sociaux se démarquaient des autres travailleurs du « social » tels que le boucher, ou le facteur du fait même que leurs matières de travail est la société en elle-même. Sa fonction première est bien de rappeler l’existence du « social » à des êtres perçus comme « asociaux », marginalisés dans nos sociétés contemporaines2.
Le travail est toujours social au sens de mettre en relations différentes personnes, institutions, de diffuser dans la société des produits, biens et services. Il se caractérise donc par une « indéfinition » au sens d’être toujours sous-entendu, mais jamais véritablement explicite3.
De manière générale, deux conceptions du travail social « professionnel » s’affrontent. Selon la première, on peut assimiler le travail social pour reprendre Michel Foucault à une fonction de surveillance correction : « surveiller les individus, et les corriger dans les deux sens du terme, c’est-à-dire les punir ou les pédagogiser4 ». Mais on peut également percevoir le travailleur social comme un « défenseur de droit », une activité professionnelle dont l’objectif est de soutenir les initiatives des sujets dans l’objectif d’une émancipation sociale et politique. Il est difficile de rationaliser l’activité du travail social, de la réduire à une somme de « bonnes pratiques professionnelles ».
Le travail social est avant tout un travail sur le corps social comme nous le rappelle l’anthropologue Thierry Goguel d’Allondans, donc en conséquence éminemment exposé aux enjeux politiques, économiques et sécuritaires.
Le travail social comme variable d’ajustement économique
« “Autolimitation de la raison gouvernementale”, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est-ce que c’est ce nouveau type de rationalité dans l’art de gouverner, ce nouveau type de calcul qui consiste à dire et à faire dire au gouvernement : à tout cela j’accepte, je veux, je projette, je calcule qu’il ne faut pas toucher ? Et bien, je pense que c’est cela en gros que l’on appelle le “libéralisme”5. »
Quel rapport entre le cours du baril pétrolier passé entre 2014 de 100 dollars le baril à moins de 30 en 2015 et le travail social ? Aucun à première vue. Quels liens entre le rapport annuel de la Commission européenne sur « les déséquilibres macroéconomiques » de l’Union européenne et l’action sociale qui stipule que la France reste rangée dans la catégorie des pays à « déséquilibres excessifs de son économie », notamment du fait d’une dette publique trop élevée (96,4 % du PIB en 2016, 96,7 % en 2017), alors que cela faisait plus de neuf années que la France n’était pas descendue en dessous de ce fameux seuil des 3 % (3,3 % en 2016 à 2,9 % en 2017)6. Malgré ces progrès, notamment dut selon Pierre Moscovici commissaire européen aux Affaires économiques aux réformes du quinquennat de François Hollande (Loi Macron, El Khomri, etc.), la Commission indique dans son rapport qu’elle reste attentive aux futurs programmes du prochain gouvernement français.
« Glocalisation », vous avez dit ? Oui, dans le contexte français, le travail social s’avère être devenu une véritable variable d’ajustement des finances publiques, un secteur professionnel qui subit de plein fouet les influences, techniques d’élaboration d’une politique économique libérale globalisée compte-tenu des conditions locales7 et portant en définitive sur les populations les plus fragilisées de l’Hexagone.
En ce sens, notamment depuis les années 2000, sous l’impulsion de plusieurs directives européennes (directive Bolkestein, paquet Monti-Kroes, etc.), on assiste à une véritable « biopolitique du travail social » au sens d’une rationalisation des « problèmes posés à la pratique gouvernementale par les phénomènes propres à un ensemble de vivants constitués en population : santé, hygiène, natalité, longévité, races, etc.8 »
Un sondage récent montre que 54 % des Français se disent satisfaits de leurs services publics locaux, cependant, alors que 41 % des Européens pensent que leurs services publics vont « plutôt s’améliorer », 75 % des Français indiquent que les services publics locaux vont se dégrader et se disent inquiets pour l’avenir de ces derniers9. Bien que le travail social bénéficie de financements mixtes, à la fois publics et privés, ce dernier est étroitement lié aux subventions des collectivités locales. Influencé par le modèle de l’entreprise et devenu, depuis quelques années, un secteur économique qui se doit d’être concurrentiel et rentable au même titre que les autres, le travail social se métamorphose de manière lente et inexorable en intervention sociale10.
Le travail social nécessite un ancrage territorial de professionnels formés ayant la volonté d’établir une relation de confiance avec une population, des sujets dits « en difficultés et/ou ayant des problématiques sociales » pris en compte (et non en charge). Une activité qui ne peut s’effectuer que dans la durée. Force est de constater que les directives européennes, puis nationales notamment la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, valorisant en apparence « l’usager au centre du dispositif » a permis de rationaliser et reprivatiser un secteur social qui s’était (en partie) émancipé de la tutelle religieuse (régime de charité) suite à la Seconde Guerre mondiale. En effet, cette loi majeure a permis la mise en place de schémas de réorganisation des associations, dispositifs sociaux et médico-sociaux. De l’évaluation interne (et externe) des activités des services sociaux à la démarche qualité pour mieux contrôler les objectifs et moyens mis en place par les services sociaux dépendant en grande partie de subventions publiques. À l’instar du travail mené par l’anthropologue Wenjing Guo sur le travail social en Chine il est possible de faire l’hypothèse que nous assistons au développement d’une philanthropie étatique alliant secteur public, secteur privé et bénévolat.
Les remaniements économiques en cours dans l’action sanitaire et sociale s’accompagnent du développement exponentiel d’outils de gestion «bio-informatique» : bracelets électroniques, bases de données numérisées et mise en réseaux dans les services publics, appareils domotiques, etc. Comme le souligne le journaliste Jérôme Thorel, les dossiers informatisés dans l’accompagnement social de la précarité sont de plus en plus utilisés pour gérer les comportements des individus perçus comme vulnérables et/ou déviants.
En l’espace de quinze ans, le régime de l’appel d’offres et la logique du projet se sont imposés, instaurant une concurrence entre les acteurs sociaux de proximité. La logique de l’intervention sociale s’est diffusée avec tout un package d’outils, logiques, attitudes à tendance comportementaliste telle par exemple l’injonction à l’autonomie et/ou l’application de techniques tels que la « Nudge théory 11 ». Celle-ci est une doctrine managériale inspirée des enseignements de l’économie comportementale, elle tend par l’accompagnement social à orienter les conduites, et à normer l’environnement des bénéficiaires. Chaque personne « aidée » réalise à travers l’application de ses orientations un « monitorage de soi-même », un contrôle réflexif continu, de « soi par soi » en s’imposant des règles, une « hygiène » de vie… En somme, il s’agit de suggérer à l’individu qu’il est responsable de son propre parcours de vie et qu’il doit s’« auto-entreprendre ». Autres néo-dispositifs de l’intervention sociale, le « Social Impact Bonds » soit une forme de partenariat public-privé qui permet à des investisseurs privés de tirer bénéfice d’actions sociales financées par l’argent public.
L’intervention sociale est composée de dispositifs bien souvent éphémères, aux budgets semi-publics et privés nécessitant une « ingénierie sociale » pour répondre aux appels d’offres. Qui dit appel d’offres signifi logique de projet et « contrats d’objectifs et de performance ». Nombre de néo-gestionnaires du travail social formés à l’ingénierie sociale (quand ce n’est pas des individus reconvertis du secteur managérial), n’ayant pour la plupart jamais effectué le moindre accompagnement éducatif, s’efforcent de répondre aux appels à projets et d’ajuster la variable du personnel en fonction des résultats.
Certains travailleurs sociaux n’ont même plus l’opportunité de se former, mais bénéficie de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) qui les propulse vers des fonctions d’encadrement ou de responsabilité sans l’apprentissage de techniques primordiales tels que l’observation sociale comme le montre l’anthropologue Magalie Saussey. D’ailleurs dans les centres de formation la logique d’harmonisation et/ou simplification de l’« offre » actuelle de formation à venir vise avant tout une rationalisation organisationnelle des services d’un point de vue économique.
Les remaniements du travail social en intervention sociale entraînent également le démantèlement de certains services de proximité. C’est ainsi que dans les Hauts-de-Seine (le département le plus riche de France), le conseil départemental dirigé par Patrick Devedjian projette de déconventionner les services de protection maternelle et infantile (PMI) municipaux, des structures de santé préventives destinées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de six ans. L’idée du conseil départemental est de regrouper toutes les structures de santé dans un centre unique, à l’image de ce qui se passe dans les Yvelines où le nombre de PMI est passé de 55 à 2212. À ce propos, le psychologue Taoufik Adohane qui exerce à la PMI des Francs-Moisins depuis 27 ans indique « Ceux qui financent aujourd’hui le travail social, principalement les départements, veulent en avoir pour leur argent. Nous sommes dans une logique presque libérale au sein du social. On nous demande de rendre des comptes, de faire du chiffre. Et c’est autant de temps que nous ne consacrons pas à l’enfant et à sa famille, à penser les problématiques, à travailler en réseau avec les collègues. Cette logique de financement sous contrainte de résultats met à mal une règle pourtant actée dans le droit qui veut que, en matière de social, ce sont les besoins qui priment sur les moyens. Nous avons besoin que l’on nous donne les moyens d’accueillir, de prendre soins des personnes. Le temps du social est un temps lent et il ne peut pas être contenu dans le cadre de dispositifs étriqués ; or aujourd’hui, on ne nous juge que sur des dispositifs et des cases à remplir. Concernant les publics précaires, par exemple, nous avons reçu comme consigne d’accueillir les gens les plus proches de l’emploi et de laisser les autres aux services sociaux13 ».
Dans le champ de la protection de l’enfance, se sont notamment les services de prévention spécialisée, compétence obligatoire à financement facultatif des conseils départementaux, qui font les frais des coupes budgétaires. C’est ainsi qu’entre 2015 et 2016, sur 26 départements déployant une action de prévention spécialisée, près de 40 % d’entre eux ont revu leur subvention à la baisse. Dans la Drôme, la baisse envisagée s’élèverait à plus de 50 % ; dans les Yvelines les subventions pourraient être amputées d’un tiers, ce qui entraînerait en conséquence la disparition d’une trentaine de postes d’éducateurs de rue, la prévention spécialisée ne serait plus présente que dans 11 villes sur 22 dans le département14.
De manière paradoxale, ces suppressions de services sociaux de proximité tranchent avec la volonté du gouvernement de s’appuyer sur les « fantassins du travail social » pour détecter et repérer les individus en voie de radicalisation relevant selon l’État du « bas spectre ».
Le tournant sécuritaire du travail social
De manière parallèle à la chalandisation du travail social15, depuis quelques années, les dispositifs liés au travail social se retrouvent également fortement remaniés de par la prolifération de logiques gestionnaires des marges urbaines à tendance sécuritaire. Cette figure est liée à l’évolution des pratiques sociales, discours politiques tendant depuis les années 1990 à un « tournant sécuritaire ». Ce changement subtil du curseur tend à « réifier » certaines familles et/ou individus des quartiers populaires sous l’angle unique des « problématiques délinquantes ». À la dimension compréhensive relative aux « prises en charge » des « cas socs » par les travailleurs sociaux tend à se substituer un traitement social lié à des logiques sécuritaires.
Suite aux émeutes de 2005, le gouvernement avait voté la loi Prévention de la délinquance de 2007 qui permit notamment la mise en place du Fonds Interministériel de prévention de la délinquance. Ce fonds fut l’opportunité pour nombre de services sociaux (notamment en milieu ouvert) de poursuivre leurs activités de terrain, mais sous un angle beaucoup plus sécuritaire que préventif.
Dix ans plus tard, suite aux attentats terroristes de 2015, l’État français a réaffirmé le rôle central des services sociaux dans la détection et le repérage notamment des jeunes en voie de radicalisation. Le budget lié au Fond interministériel de prévention de la délinquance et désormais de la radicalisation (FIPDR) a explosé. En 2016, 17,7 millions d’euros sur 69,4 millions d’euros étaient consacrés au financement du plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes. En 2017, le FIPD s’élève désormais à 102 millions d’euros (bond de 47 %) dont les 2/3, soit 65,5 millions d’euros, pour lutter contre la radicalisation et le terrorisme.
Dès lors, à l’heure où nombre de services sociaux se retrouvent confrontés à des baisses de subventions drastiques, nombre d’entre eux ont recours aux FIPDR.
Ces financements et dispositifs remanient les représentations et pratiques des professionnels sur le terrain. Lors d’un travail de terrain, j’ai pu constater que dans certaines situations éducatives, les professionnels confondent leurs rôles et missions : entre protection de l’enfance dans l’objectif d’accompagner des jeunes en danger et injonction forte des forces de l’État de signaler les jeunes dangereux. Des assistantes sociales sont sollicitées régulièrement par les Renseignements territoriaux pour évoquer la situation de certaines familles, individus accompagnés socialement, etc.
Cette liaison n’est pas sans poser question sur les limites des coopérations entre actions socio-éducatives et lutte antiterroriste qui se renforcent indubitablement. Premièrement, la loi renseignement votée le 24 juillet 2016 autorise l’interception, par les services de renseignement, des communications des travailleurs sociaux avec leurs partenaires, leurs collègues et les personnes accompagnées. Deuxièmement, le 18 mai 2016, plusieurs députés ont également déposé une proposition de loi « portant adaptation du secret professionnel aux évolutions de la radicalisation pour les professions médicales, sociales et éducatives. » Selon la méthode du faisceau d’indices d’une radicalisation, ces derniers sont fortement incités à signaler une situation de radicalisation sous peine de poursuite en cas de passage à l’acte, ce qui fait dire au juge Jean-Pierre Rosenczveig à ce sujet : « Le législateur n’ose pas imposer des obligations de parler aux nouveaux fantassins de la République que sont les travailleurs sociaux envoyés au contact des populations les plus fragiles. Il risquerait de les griller définitivement et d’assécher la source des informations. En revanche, on multiplie les autorisations de parler quand ce ne sont pas des obligations d’informer avec des dispositions finalement présentées comme des incitations fortes à lever le secret. On fait dans la subtilité, dans la litote, dans le flou, tout en instillant un état d’esprit incitant à la coordination et à la coopération des intervenants16 ».
Ce dossier intitulé « Le travail social au tournant » vise à appréhender la mutation du travail social en cours dans de multiples directions : entre marchandisation du travail social, et développement de l’intervention sociale étroitement liés à des logiques comportementales et sécuritaires. Curieux paradoxe, alors que le travail social professionnel subit de plein fouet une baisse drastique de ses moyens, on n’a jamais autant parlé de sa place et de son rôle notamment depuis les « évènements emblématiques » de janvier et novembre 2015. Pourtant, à l’heure de la compétence, de la rationalisation des coûts et du retour en force de la surveillance-correction, le travail social reste avant tout du « bricolage » au sens ou « le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées ; mais, à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention de matières premières et d’outils, conçus et procurés à la mesure de son projet : son univers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les “moyens du bord” […] L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet […] il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que “ça peut toujours servir”17 ».
Bibliographie
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1 Deligny, Fernand. Graine de crapule/Les vagabonds efficaces [1945/1947]. Paris : Dunod, 1998, p 43.
2 Domenach Jean-Marie, Giros Patrick, Lafont Hubert, Meyer Philippe, Thibaud Paul, Virilio Paul, « Le travail social c’est le corps social en travail », Esprit, no4-5, avril-mai 1972, p. 794.
3 Karsz Saul. Pourquoi le travail social ? Définition, figure, clinique. Paris : Dunod, 2011, p. 11.
4 Foucault Michel. « Table ronde. Réclusion et capitalisme », Esprit, op.cit., p. 695.
5 Foucault Michel. Naissance de la biopolitique. Cours au collège de France. 1978-1979. Paris : Gallimard/Seuil, 2004, p. 22-23.
6 Ducourtieux Cécile. « Bruxelles encourage Paris à poursuivre les réformes », Le Monde supplément Économie et entreprise, 24 février 2017, p. 5.
7 Roberston Roland. « Glocalisation : Time-Space and Homogeneity-Heterogeneity in Global Modernities », ed. Mike Featherstone, Scott Lash and Roland Robertson SAGE Publication, London, 1995, p. 28.
8 Foucault Michel., op.cit., p. 323.
9 Institut de la gestion déléguée-Unions de la Presse Quotidienne Régionale, « Sondage Odoxa : «Regard des français et des Européens sur les services publics» », Paris, février 2017.
10 Curie Raymond. Le travail social à l’épreuve du néo-libéralisme. Entre résignation et résistance. Paris : L’Harmattan, 2010. 152 p.
11 Chelle Élisa. Gouverner les pauvres. Politiques sociales et administration du mérite. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2012.
12 Meller Tania. « Dans les Hauts-de-Seine », les PMI redoute une mort subite », L’Humanité, 21 février 2017, p. 4-5.
13 Ibid., p. 5.
14 Jouanneau Hervé. « Les éducateurs de rue menacés de disparition », La Gazette des communes.fr, 22 février 2016.
15 Chauvière Michel. Trop de gestion tue le social. Essai sur une discrète chalandisation. Paris : La Découverte, 2007. (Coll. Alternatives sociales). 209 p.
16 Rosenczveig Jean-Pierre, Verdier Pierre, Daadouch Christophe. Le secret professionnel en travail social et médico-social − 6e éd, Dunod, 2016, p. 5.
17 Levi-Strauss Claude. La Pensée sauvage, Paris, Éd. Plon, 1960, p 27.