Dans une tribune publiée dans Les Échos le 4 juillet 2019 portant sur la nécessité de conserver une pluralité de scénarios futurs, les signataires1 notaient : « Côté pile, les promesses technologiques sans cesse renouvelées, les rêves rendus tangibles de création de vies et d’intelligences artificielles. Côté face, les perspectives de destruction de la planète et d’effondrement par le réchauffement climatique, les pollutions de notre environnement et l’augmentation des inégalités sociales. À l’imaginaire numérique de transgression de toutes les limites répond l’imaginaire écologique d’un être humain devant redécouvrir les limites du « système Terre » auquel il est intimement lié. Entre ces deux rêves ou cauchemars apparemment contradictoires, notre société et nos organisations semblent en quête éperdue de futurs désirables. »
L’urgence climatique pousse effectivement à la recherche de solutions radicales voire de LA solution qui permettra de nous sauver, nous, la Terre et nos modes de vie dans une perspective très occidentalocentrée portée par une foi en la technologie qui relève souvent de la croyance.
Dans le cadre du projet européen Shape Energy2 portant sur l’intégration des sciences sociales dans la réflexion autour des nécessaires transformations de la consommation comme de la production d’énergie en raison du changement climatique, des ateliers multipartites destinés à faire émerger des problématiques locales en partenariat avec dix-sept villes européennes ont été organisés. Pour chaque municipalité, des partenaires locaux du projet (chercheurs ou ONG) se sont préalablement entretenus, avec les administrations des municipalités, des grands défis rencontrés par leur agglomération dans la mise en œuvre de la transition énergétique et de la nature des difficultés à résoudre pour atteindre ces objectifs. Les questionnements uniquement techniques ont été écartés pour ne retenir que des sujets à la solution desquels les sciences sociales pourraient contribuer. Par exemple, sur la thématique de la consommation énergétique des logements, Utrecht a choisi de traiter des obstacles posés par les propriétaires bailleurs à la rénovation énergétique des bâtiments ; Cambridge d’établir les contraintes pesant sur le logement dans un contexte de changement climatique et d’adoption d’un plan climat, quand Ankara s’est interrogé sur les raisons à l’origine de la trop faible application des réglementations gouvernementales sur l’isolation des bâtiments résidentiels ; et Riga a cherché les moyens de créer un cadre favorable à la discussion entre les différentes parties prenantes locales concernées par la rénovation des 6 000 immeubles d’habitation (4 000 bâtiments gérés par la société de gestion des logements municipaux et 2 000 par des sociétés de gestion de logements privés) d’ici à 2030. Les thèmes de la mobilité et de la production d’énergie ont également été abordés3.
Revenir sur ces différentes expériences convie à interroger deux des résultats. Le premier est celui de la méthode utilisée pour faire émerger des futurs désirables et créer de nouvelles synergies. Le deuxième est celui des thématiques traitées et des questions sous-jacentes. Leur choix nous semble en effet intéressant sur ce qu’elles nous disent sur les points de vigilance à avoir dans la mise en œuvre de visions du futur.
Le storytelling comme facilitateur du dialogue
Pour mettre en œuvre la réflexion sur la place que pourraient avoir les sciences sociales dans la recherche de solutions à des sujets techniques, l’originalité de ces ateliers résidait dans la méthode utilisée, le storytelling4. Pour s’attaquer à des questions complexes, telles que la transition énergétique en cours et le changement climatique, la collaboration entre des personnes issues d’une grande diversité d’univers professionnels et disciplinaires est nécessaire. Ces problèmes présentent en outre la caractéristique d’être difficiles à résoudre pour un ensemble de raisons interdépendantes à cause de l’incomplétude des connaissances ou de leur caractère contradictoire, du nombre de parties prenantes impliquées, de l’existence de normes, valeurs et points de vue différents sur la nature du problème, des coûts économiques élevés et de l’interrelation à d’autres problématiques. Dans l’objectif d’établir une collaboration réussie, il est donc nécessaire de créer une écoute et de l’interaction entre ces professionnels et de mettre à jour les modes de penser et les comportements implicites de chacun. Pour ce faire, il est important de créer un apprentissage partagé grâce au dialogue sans que soit porté de jugement sur les différentes façons de travailler, de définir et d’approcher les problèmes. Pour que la communication puisse s’établir, il est nécessaire de trouver une langue commune. Raconter une histoire implique de communiquer d’une manière qui met l’accent sur l’intrigue, les personnages et la narration. Il s’agit d’une forme de conversation ou d’écriture que les humains utilisent pour transmettre des leçons de vie ou à d’autres fins d’apprentissage. Dans le cadre de rencontres interdisciplinaires et interprofessionnelles, la narration permet l’ouverture à des voix et des points de vue autres, la création d’un environnement respectueux et empathique. La clé du succès de ces rencontres est que les acteurs présents et la personne assurant la facilitation de la rencontre jouent le jeu de l’ouverture. Le but du récit est double et les rencontres ont comporté deux phases correspondantes lors de chaque événement. Le premier objectif, correspondant à la première partie de la rencontre, était de créer une diversité de scénarios à partir de l’expérience de chacun des participants qui, depuis son expérience professionnelle, associative ou civile passée et en cours, devait scénariser un point de vue futur en détaillant les actions, les acteurs et les relations de cause à effet. Ces narrations étaient ensuite présentées au groupe afin de permettre aux participants de faire l’expérience du sens et de l’impact de l’avenir imaginé par les autres, ainsi que d’entendre d’autres points de vue. Dans un deuxième temps, sur la base des multiples histoires créées lors de chaque session, des ateliers étaient constitués avec l’objectif de construire ensemble un avenir souhaitable et un futur agenda commun. Les narrations issues des collaborations établies devaient ouvrir sur des solutions et être rédigées sous forme de stratégies exploitables utilisant une structure narrative de but, de moyen et d’effet. La dernière étape des journées était la mise en commun des récits obtenus pour construire un unique agenda.
Les organisateurs des ateliers ont donc veillé lors des rencontres à mettre en présence des personnes issues d’univers professionnels et disciplinaires différents. Pour donner deux exemples, à Sofia, le partenaire et la municipalité avaient invité trois cadres relevant des ministères de l’Énergie et de l’Environnement, cinq représentants d’ONG, quatre chercheurs issus de champs disciplinaires différents, cinq industriels de l’énergie et un expert. À Grenade, les participants étaient des praticiens issus de la recherche, l’administration et le monde industriel ainsi que des acteurs de la société civile. La personne assurant la facilitation des rencontres avait à charge de maintenir une atmosphère conviviale et respectueuse de la parole de chacun, voire d’inciter les personnes s’exprimant peu à prendre la parole. Ce processus a dans l’ensemble plutôt bien fonctionné à l’exception de quelques cas en Europe de l’Est où, si le principe du storytelling a été apprécié malgré une culture bureaucratique très éloignée de ces modes de réflexion et de prise de parole dans une assemblée, la stature sociale de certains des invités, comme le ministre de l’Environnement macédonien ou des professeurs d’université en Bulgarie et en Roumanie, a bridé le dialogue. Toutefois, malgré les réticences exprimées par les organisateurs, en particulier d’Europe de l’Est et de France, la méthode s’est avérée efficace pour mettre en discussion un certain nombre de visions et permettre qu’elles soient entendues et enrichies par les différentes personnes présentes.
La création d’une vision commune adossée à un plan d’action n’a toutefois que rarement été réalisée faute de temps, mais aussi d’accord entre les parties. En effet, la proximité avec des cultures managériales déjà en usage a beaucoup joué dans la capacité à produire ces scénarios, cas notamment de l’Europe du Nord. Les retours sur la méthode ont cependant montré une large satisfaction concernant les résultats obtenus et les visions renouvelées des problèmes dont ils étaient porteurs malgré leur caractère épars. À Lyon par exemple, la thématique choisie portait sur comment la Métropole de Lyon pourrait structurer en interne le travail pour mener une démarche de transition énergétique systémique sur le territoire lyonnais dans un contexte particulier où, depuis la dernière mandature, la métropole et le département ont fusionné. Les questionnements portaient sur comment surmonter une structure en silo, quelle place accorder à des démarches transversales tout en intégrant des politiques sectorielles et comment les agents pourraient dépasser leur propre domaine d’action. La première partie de la réunion a permis de montrer que les diagnostics portés sur les dysfonctionnements étaient partagés. Des ateliers réalisés en groupe destinés à faire émerger des scénarios, l’un a porté sur l’ouverture du droit à l’initiative, l’autre sur comment provoquer le changement de comportement des citoyens comme des élus vers plus de durabilité ; et le troisième était une réflexion sur comment effacer les organisations telles qu’on les connaît afin de faire monter le soft power et des modèles de mutualisation des ressources énergétiques. En matière de recherche en sciences sociales, les demandes portaient sur l’appui au développement d’une démarche d’acculturation des agents, de dialogue avec la société civile, et un besoin de réflexion sur la notion de responsabilité partagée, de compréhension des ressorts du changement et d’une connaissance transversale. À défaut de nécessairement correspondre à des compétences portées par les sciences sociales, ces attentes n’en sont pas moins intéressantes et permettent de rendre compte de la diversité des besoins autres que techniques, identifiés pour mettre en œuvre les scénarios. Malgré le manque de temps pour faire aboutir la démarche, ces scénarios rendent ainsi compte d’un ensemble de visions comme de demandes en matière de connaissances.
Sur l’ensemble des ateliers, le fait d’avoir pu créer la rencontre et d’avoir pu en discuter dans un espace de débat bienveillant a été extrêmement apprécié. La plupart des participants ont rédigé une « véritable » histoire individuelle (avec un début et une fin) et chaque groupe a réussi à écrire une histoire collective et à désigner quelqu’un pour la raconter à l’ensemble du public en ouvrant de nouvelles pistes de réflexion. L’étape ultime de construction d’un scénario commun a toutefois rarement été atteinte faute de temps. En effet, malgré une courte formation, les divers organisateurs étaient dans l’ensemble peu familiers avec la méthode de travail et se sont laissés déborder par les discussions. Par ailleurs, la complexité de certains des problèmes abordés a également compliqué la recherche d’un agenda commun. Enfin, dans certains cas, l’exercice de recherche d’un scénario commun a été jugé trop limitant. Il a été considéré que la mise en œuvre des politiques pourrait requérir de conserver les alternatives ouvertes. Les participants aux ateliers sont en outre repartis avec le sentiment d’avoir pu être entendus et d’avoir identifié de possibles interlocuteurs pour de futures actions et de mieux connaître les contraintes de chacun, ce qui a été unanimement salué comme un début de solution. En elle-même, la méthodologie s’est donc avérée fructueuse et intéressante pour ouvrir le débat et faire émerger des alternatives plus riches que celles réalisées par les services.
Mettre l’équité au cœur de la recherche de solutions
De quoi les questionnements mis à l’agenda sont-ils révélateurs ? Si l’on reprend la thématique de la consommation énergétique des logements, les sujets traités rendent compte des différents niveaux de contraintes pesant localement. À Utrecht comme à Cambridge, sous l’impulsion de diverses politiques tant locales que nationales, la question de la rénovation du bâti est largement entreprise à défaut d’être totalement effective. Pour Utrecht, il s’agit maintenant de trouver des méthodes incitatives sur un segment du marché peu sensible aux exhortations morales et pas directement concerné par celle du bien-être puisque les propriétaires n’occupent pas les logements. Cambridge cherchait, elle, à identifier les domaines où les collaborations multipartites pour les initiatives locales de logement à faible consommation d’énergie ont été les plus productives, afin de réfléchir au meilleur moyen de renforcer le dialogue entre les acteurs locaux du logement et de fournir des conseils pertinents aux décideurs politiques. À Ankara, l’âge du bâti et les effets de l’urbanisation non planifiée ont été identifiés comme les défis à traiter tout comme le déficit d’information de la population en matière de rénovation énergétique, malgré les réglementations existantes. À Riga, les immeubles à rénover, un legs de la période soviétique, ont été construits dans les années 1970 et 1980. Le défi porte sur le financement comme la mise en œuvre de ces rénovations faute de compétences locales suffisantes, alors qu’il s’agit de l’un des principaux objectifs du Plan d’action pour l’énergie durable de Riga et, à l’instar des autres villes de l’ex-bloc soviétique, d’un défi énergétique autant que sanitaire, et les taux de précarité énergétique étant notablement plus élevés dans les anciens pays du bloc communiste5. Trouver des sources d’approvisionnement compétitives, sûres et sobres en carbone est un véritable défi pour des villes comme Chisinau, Zlin et Sofia. Pour ces municipalités, la durabilité des solutions proposées dépendra de leur capacité à intégrer et traiter la précarité énergétique. Ces constats rappellent que la transition énergétique en cours a aggravé les inégalités régionales existantes à l’échelle macro en raison de l’enracinement de tels processus dans les systèmes spatiaux et institutionnels en place. Le volontarisme politique doit s’appuyer sur des mesures économiques et politiques prenant en compte les disparités de développements régionaux. Le choix même des thématiques abordées rappelle que la recherche de solutions pérennes doit prendre en compte la dépendance au chemin, c’est-à-dire du poids des décisions passées en matière d’infrastructures notamment dans les scénarios prospectifs, et le niveau de développement local, afin que les trajectoires passées puissent être comprises dans les processus de transition énergétique en cours.
La problématique des transports, abordée lors de plusieurs réunions, est une autre illustration de ces décalages comme du besoin de conserver des solutions ouvertes, pragmatiques et non dogmatiques. Les organisateurs des ateliers multipartites de Brasov, une ville roumaine qui a été durement frappée par la désindustrialisation, et de Trondheim, une florissante agglomération norvégienne, avaient pour objectif d’entamer une réflexion sur la réduction des émissions de carbone et la dépendance à l’automobile. Derrière cette apparente unité de thématique, à Trondheim, le problème est abordé par les politiques publiques depuis deux décennies bien que le résultat soit encore considéré comme insuffisant, et ce malgré un fort essor de l’usage de la voiture électrique soutenu par l’État6 dans un contexte où l’hydroélectricité domine la production. La réflexion sur le report modal entraîne la création de nouvelles infrastructures notamment à destination des cyclistes. L’objectif actuel est de réduire les émissions de carbone du secteur par l’intermédiaire d’une restructuration massive du système de transport public et la mise en place d’un débat public destiné à favoriser l’émergence d’une coalition entre la société civile, l’industrie, la recherche et la municipalité. À Brasov, le transport est un problème majeur pour la région en raison des pollutions générées par un parc automobile vieillissant, l’engorgement des principaux accès de la ville et un système de transport public obsolète. En dépit de contraintes budgétaires fortes, l’objectif est de développer un système de mobilité durable, moins émetteur et accessible à tous, en collaboration avec les diverses administrations intervenant dans la gestion des transports. La difficulté pour la municipalité est de couvrir les besoins de la région, tout en réduisant l’impact de cette activité sur l’environnement et en maintenant un niveau de coûts acceptable pour les usagers. Des facteurs tant sociaux, économiques qu’environnementaux doivent donc être pris en compte lorsque l’on parle de durabilité de la mobilité dans cette région.
Si dans les deux cas, il s’agit de réduire la dépendance aux énergies carbonées, la recherche de solutions est fortement dépendante du contexte économique et social local. À Brasov, le renouvellement du parc automobile n’est pas envisageable dans un contexte où l’accès à l’automobile reste problématique pour une partie importante de la population qui compte sur le parc de seconde main pour couvrir ses besoins. L’autre partie de la population est donc vertueuse par obligation et l’accession à la voiture reste l’expression d’un modèle enviable. Dans ce contexte, pour les automobilistes, se déplacer en transports en commun est faire montre d’un déclassement social. Ces problèmes d’image ne sont pas spécifiques à la Roumanie, mais tendent à avoir évolué dans les pays d’Europe de l’Ouest comme en témoigne, à Trondheim, l’usage des transports en commun qui n’est plus perçu comme l’expression d’un manque de moyens financiers, même si une part non négligeable de la population continue à considérer la voiture, y compris électrique, comme un objet de prestige.
Les solutions recherchées et la façon de résoudre ces problèmes rappellent l’importance de composer avec la diversité des problèmes d’équité d’accès aux ressources qui existent entre sociétés occidentales et non occidentales, mais aussi au sein du continent européen.
Penser les différences de développement
Que retirer de ces ateliers ? Tout d’abord une méthode de travail qui s’est avérée intéressante pour produire de l’écoute et du dialogue entre des parties pour produire des scénarios enrichis. La simplicité apparente du procédé, produire une narration partant de l’individu puis enrichie et renégociée au cours des étapes suivantes par les apports des différentes parties en fait sa force. Le partage des visions et la tenue des débats ont permis de rouvrir les futurs à travers l’intelligence collective et de dépasser ainsi le poids moral de la contrainte écologique forte.
Un autre apport de la méthode a été de rendre compte de l’importance des contextes locaux dans la mise en œuvre de futurs destinés à faire advenir la transition énergétique, non seulement en raison de la diversité des mix énergétiques existants et donc de la difficulté à les transformer, mais également, de l’importance des contextes géosociaux et politiques pour la faire advenir, comme des particularismes locaux. L’objectif des ateliers n’était pas de produire des scénarios exploitables dans un but de réplicabilité sur un domaine précis. Toutefois au vu des résultats obtenus, dans l’objectif de réaliser une transformation radicale des systèmes de transport comme de tout autre domaine exigeant une évolution des pratiques, mais aussi des modes de production, de gouvernance, comme des normes et valeurs, réaliser ce type d’atelier à l’échelle nationale puis européenne permettrait d’intégrer dans les scénarios la diversité des situations et de réfléchir à des solutions ad hoc. et partant de là plus efficaces pour faire advenir des changements de comportements.
1 Alexandre Solacolu, entrepreneur et cofondateur de la bibliothèque des futurs ; André Loesekrug-Pietri, porte-parole de J.E.D.I. ; Ariel Kyrou, écrivain et cofondateur de l’université de la pluralité ; Benjamin Carlu, maker et cofondateur de l’usine IO ; Cécile Wendling, responsable de la prospective pour le groupe AXA ; Daniel Kaplan, cofondateur de l’université de la pluralité ; Hélène Delahaye, sociologue chargée de la prospective à La Poste ; Isabelle Garabuau-Moussaoui, anthropologue au sein du labo des tendances d’EDF ; Luc Schuiten, architecte ; Martin Lauquin, creative strategist chez onepoint x weave ; Nicolas Minvielle, économiste et professeur à Audencia ; Olivier Wathelet, anthropologue et fondateur d’User Matters ; Pauline Audinet, designer chez onepoint x weave ; Sébastien Bonfanti, réalisateur et scénariste de science-fiction.
2 Ce projet a reçu un financement du programme de l’Union européenne Horizon 2020 research and innovation sous le numéro d’agrément 731264.
3 Pour une présentation exhaustive des ateliers, voir le rapport produit à ce sujet : Robison Rosie et al., 2018, Europe’s local energy challenges: stories and research priorities from 17 multi-stakeholder city workshops, Cambridge, SHAPE ENERGY.
4 Mourik Ruth, Robison Rosie et Breukers Sylvia, 2017, Storytelling —SHAPE ENERGY facilitation guidelines for interdisciplinary and multi-stakeholder processes, Cambridge, SHAPE ENERGY.
5 Bouzarovski Stefan et Tirado Herrero Sergio, 2017, « The energy divide: Integrating energy transitions, regional inequalities and poverty trends in the European Union », European Urban and Regional Studies, vol. 24 no1, p. 69–86.
6 Ryghaug Marianne et Skjølsvold Tomas Moe, 2019, « Nurturing a Regime Shift Toward Electro-mobility in Norway: Towards New Organizational Structures for the Development of Shared, Automated, Electric and Integrated Mobility », in Matthias Finger et Maxime Audouin (dir.), The Governance of Smart Transportation Systems, Springer International Publishing.
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