Conformément aux actuelles orientations législatives et réglementaires de l’action sanitaire et sociale, les missions des intervenant-e s1 sociaux sont enjointes à évoluer pour « mieux répondre aux besoins sociaux […] et aux attentes de l’administration2 ». Comme le précise la circulaire no2003-45 du 15 février 2003, en sus des fonctions des assistant-e-s de service social en matière d’action sociale, de participation à la gestion des ressources humaines, de prévention sociale figure l’observation sociale.
Si l’observation sociale ne concerne pas que le travail social, force est de constater qu’elle est aujourd’hui peu mise en œuvre voire méconnue des professionnel-le-s du travail social alors même que plusieurs textes, ayant trait au métier d’assistant-e de service social et/ou aux missions et priorités du service social, y font référence3. Le faible recours à cette démarche peut être lié non seulement au caractère imprécis et parfois ambivalent de la définition de l’observation sociale mais aussi à la diversité de ses dispositifs méthodologiques comme à celle des finalités qu’elle défend selon les acteur-trice-s qui la mobilisent (représentant-e-s des collectivités territoriales, agents des services de l’État ou de la Sécurité sociale, acteurs et actrices privé-e-s)4. Toutefois, ces difficultés d’appréhension de l’observation sociale et les malentendus qu’elles peuvent induire, ne doivent pas masquer l’enjeu majeur qu’elle représente en termes de revalorisation et de reconnaissance des savoirs des professionnel-le-s du travail social dès lors qu’il-elle-s s’inscrivent dans une démarche de co-production des savoirs. Menée dans cette perspective, cette approche implique pour les travailleur-se-s sociaux de s’interroger non seulement sur leurs outils méthodologiques mais aussi sur la nouvelle posture qu’il-elle-s devront négocier sur le « terrain ».
Dans cet article, je voudrais montrer en quoi l’anthropologie peut avantageusement nourrir les questionnements qui émergent autour de l’observation sociale. Pour autant, l’observation qualifiée de « sociale » ne figure, à ma connaissance, dans aucun manuel de méthodologie en anthropologie ni, plus largement, en sciences sociales. L’observation y est un outil méthodologique reposant sur plusieurs savoir-faire (percevoir, mémoriser, noter, choisir ce qui mérite d’être consigné ou non), qui peut être qualifiée de : « participante », « non participante », « directe », ou encore « flottante ». C’est bien l’observation, réalisée « à découvert » ou « incognito », qui caractérisera les relations d’enquête de l’observateur-trice sur le « terrain ». Si les sciences sociales ont beaucoup réfléchi aux méthodes de production des données, en anthropologie – discipline où le « terrain » joue un rôle prédominant –, les questions liées au positionnement du-de la chercheur-e et de ce qui l’engage dans la relation d’enquête ont toujours été cruciales.
Dans un premier temps de cet article, je propose de partir de la forme la plus « visible » de l’observation sociale, à savoir sa traduction en une diversité d’observatoires sociaux très présents sur internet. Dans un second temps, je m’attacherai à mettre au jour les enjeux souvent « invisibles » dans la phase de recueil de données du « terrain » et dans un troisième temps, je voudrais montrer l’importance de la co-production des savoirs. Au fil de la progression de cet article, j’aimerais soulever à partir du regard anthropologique, un certain nombre de défis méthodologiques que pose l’observation sociale dans le champ du travail social.
Les formes visibles de l’observation sociale
La multiplicité
des observatoires sociaux
À première vue donc, l’observation sociale prend la forme d’observatoire social. En effet, on peut constater depuis quelques années, la présence d’une multitude d’observatoires dans le champ du social et du médico-social5. Autrement dit, « dès qu’une question sociale émerge, on créé un observatoire »6.
Certains observatoires ont pour fonction de récolter et d’analyser des données provenant de plusieurs sources à différentes échelles géographiques (INSEE, DREES, Pôle emploi, CNAF, CNAM, RSI…) comme c’est le cas de l’Observatoire social du Nord Pas de Calais7 ou encore de l’Observatoire des fragilités du Grand Nord8. D’autres observatoires sont créés à l’initiative d’acteur-trice-s comme c’est le cas par exemple de l’Observatoire social local du CCAS de Saint Denis9 porté par des travailleurs sociaux, des sociologues et des élu-e-s locaux. D’autres sont créés par voie légale comme c’est le cas par exemple de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale10 créé par la loi d’orientation no98-657 du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions (article 153). Cette création répondait à une demande des associations œuvrant dans le champ de la lutte contre les exclusions. Enfin certains observatoires sont étroitement liés aux universités, c’est le cas par exemple de l’Odenore11 (Observatoire des non recours aux droits et services).
Le travail effectué par ces observatoires est également très divers, certains se présentent davantage comme « des centres de ressources » alors que d’autres cherchent à évaluer les dispositifs et les effets produits par les politiques sociales en combinant soit une approche quantitative et qualitative soit, et c’est la tendance que l’on observe le plus, en se focalisant sur l’analyse exclusive de données quantitatives.
Au sein de ce foisonnement d’observatoires sociaux, on peut également distinguer de multiples finalités. Pour certains, les observatoires sociaux doivent jouer un rôle de « passeurs » pour permettre aux acteurs politiques de mieux comprendre les données qui existent sur un phénomène social12. Ils permettraient ainsi non seulement de réduire les tensions entre la temporalité politique, celle de l’action publique et celle des citoyen-ne-s mais aussi d’éclairer l’action publique dans un contexte français où « beaucoup de mesures sont prises sans être précédées de débats – à la différence des pays du Nord de l’Europe où les relations coûts-bénéfices des politiques sociales sont largement débattues et font l’objet de consensus qui dépasse les clivages politiques13 ».
Une autre finalité liée à la précédente est la volonté d’améliorer la prise en compte des « besoins sociaux » voire de les anticiper. En creux de la notion d’observation sociale revient alors la notion toujours très floue, incertaine et imprécise des « besoins sociaux ». À minima, observer les « besoins sociaux » implique de les considérer tant dans leur dimension historique – les besoins sociaux d’hier ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui –, que dans leur dimension socio-politique – comment s’exprime un besoin ? Qui définit les besoins de qui ? Qu’en est-il des besoins qui ne proviennent pas de la majorité de la population ? Sont-ils cantonnés à rester des besoins individuels et non sociaux ? Les besoins devraient-ils eux aussi toujours devoir rentrer dans des cases (ou dans des clics !) pour être reconnus, pour être légitimes et avoir une réponse ? La critique du terme de « besoin » a été faite depuis longtemps14 et c’est devant de telles questions que l’anthropologie peut certainement, avec d’autres disciplines et/ou regards, apporter la distance nécessaire pour interroger des dispositifs qui persistent trop souvent à considérer les « besoins sociaux » dans leurs dimensions normatives et évaluatives.
De quelques enjeux sensibles autour de la définition de l’observation sociale
Si l’on se tourne vers la littérature sur l’observation sociale, on constate que la présence de travaux qui définissent, mobilisent, interrogent cette démarche est très rare. À ce titre, l’ouvrage d’Hélène Hatzfeld et de Jackie Spiegelstein constitue une référence incontournable, d’ailleurs fréquemment citée, notamment pour la définition de l’observation sociale que les auteures donnent : « L’observation sociale est un outil de connaissance des phénomènes sociaux : centrée sur la connaissance des populations et leurs comportements, elle s’étend à l’évaluation des dispositifs et des modes d’action. L’observation sociale partage donc son champ avec d’autres moyens de connaissance, sur lesquels elle s’appuie néanmoins. Mais elle se distingue de la sociologie par sa finalité pratique, et du management par ses priorités : fournir des connaissances qui aident à la décision et non proposer des solutions15. »
Si cette définition propose une acception assez large de l’observation sociale, rares sont les travaux portant sur l’observation sociale et/ou construits à partir d’une démarche d’observation sociale. Ils sont alors très majoritairement le fait de chercheur-e-s inscrits dans le champ des sciences de gestion, du management et de l’économie où l’observation sociale se confond parfois avec les notions de veille sociale, d’évaluation, de prospective. L’observation sociale y est généralement présentée comme un outil permettant de mieux connaître « les populations bénéficiaires » mais aussi de réaliser un « suivi de l’activité des services » ou encore de mesurer « l’impact des politiques menées sur la vie des populations16 ». La difficulté principale à laquelle buterait l’observation sociale serait « l’insuffisance de formation » qui laisserait « certains acteurs insuffisamment qualifiés pour se servir de statistiques sociales17 ». Dans cette perspective, l’observation sociale servirait avant tout des objectifs d’identification, de quantification et de mesure. Cependant, répondre à cette demande ne peut faire l’économie du questionnement « de ce qui compte et de ce qu’on compte18 ».
En outre, si on peut logiquement s’interroger sur la faible production de travaux de sociologues et/ou d’anthropologues concernant l’observation sociale, on ne peut manquer de soulever l’appréhension de la sociologie d’Hélène Hatzfeld et de Jackie Spiegelstein. Pour les auteures, « l’observation sociale se distingue de la sociologie par sa finalité pratique ». Si la pluralité des rôles de la sociologie (production de connaissance, intervention, expertise, critique publique) est incontestable, ces finalités ne sont pas non plus antinomiques. Ce n’est donc pas tant la « finalité pratique » qui distingue l’observation sociale de la sociologie. En revanche, dans la démarche d’observation sociale, la force des travailleur-se-s sociaux est leur position de témoin, d’observateur-trice privilégié-e des changements sociaux et a fortiori leur accès au « terrain » leur permettant de produire des connaissances empiriques singulières sur les publics les plus fragilisés. Cette position singulière pose aussi logiquement la question des « biais » qui investissent l’enquête et pour lesquels les travailleur-se-s sociaux doivent trouver les conditions pratiques de leur gestion.
Les enjeux invisibles de l’observation sociale
Si la démarche d’observation sociale amène nécessairement à faire des choix méthodologiques qui combinent – ou non – plusieurs outils (l’enquête par questionnaire, l’entretien compréhensif ou l’observation dans la perspective de produire de la connaissance à partir d’un terrain de recherche), il me semble important de soulever quelques enjeux qui ont longtemps été passés sous silence chez les anthropologues et sociologues, qui le sont vraisemblablement encore chez les travailleur-e-s sociaux dès lors que l’observation sociale est appréhendée comme « une manière d’aborder et de traduire des phénomènes sociaux à travers une expérience de terrain19 ».
Pour tou-te-s les anthropologues ou sociologues rompu-e-s à la discipline, ce que l’on appelle « terrain » n’existe pas en soi : le terrain d’enquête est une relation construite, vécue et évolutive entre un-e chercheur-e, des lieux, des individus20. Autant d’éléments qui participent non pas à considérer les chercheur-e-s en-soi et les interviewé-e-s en-soi, mais plutôt à considérer qu’ils et qu’elles se définissent par et dans leurs relations. Ces interactions qui se jouent pendant l’enquête renvoient également à la question de l’appréhension de l’identité de celui ou de celle qui mène l’enquête, cette identité – qui s’articule dans des rapports sociaux liés au sexe, à la couleur de peau, à la classe sociale etc. – n’est pas non plus une donnée acquise, déterminée une fois pour toutes, elle est aussi construite par les interviewé-e-s. Si dans ce sens, le « terrain » fait le-la chercheur-e, la connaissance et la compréhension que nous avons de la réalité découlent toujours du point de vue d’où nous l’observons, d’où nous le saisissons et dont nous le définissons. Nul-le n’observe – et n’est observé-e – à l’œil nu ! Autrement dit, nos lunettes ordinaires comme nos lunettes savantes nous amènent à appréhender le réel à partir d’un point de vue socialement et historiquement situé. Ces interrogations sur la position du-de la chercheur-e – et qui se posent aux travailleur-e-s sociaux dans une démarche d’observation sociale –, permettent non seulement de rendre compte de la manière dont celle-ci informe la vision et la connaissance partielles que le-la chercheur-e/travailleur-e social-e construit mais elles permettent aussi de s’attacher à prendre en considération la manière dont les émotions influencent, orientent, délimitent, instruisent la position du-de la chercheur-e.
Souvent considérées comme un obstacle pour le-la chercheur-e21, les émotions sont depuis longtemps au cœur des débats anthropologiques22 et féministes23 qui les intègrent comme un matériau de terrain, crucial pour l’analyse et la production de connaissance. Dans le champ du travail social où la relation à l’Autre est au cœur du métier, paradoxalement peu de travaux se sont attachés à mettre en visibilité les compétences émotionnelles et relationnelles des assistant-e-s sociaux. L’observation sociale, en considérant les émotions et l’empathie comme une ressource méthodologique24, peut prolonger et enrichir les travaux qui ont déjà souligné l’enjeu fort de reconnaissance sociale et politique de ces compétences et savoirs invisibles25 pour les professionnel-le-s du travail social.
Enfin, dans l’observation sociale, c’est bien « la compétence des acteurs26 » qui est le ressort de la méthode, quelles que soient les fonctions différentes qu’ils et qu’elles occupent dans le service en tant qu’assistant-e-s sociales, secrétaires, cadre, responsable. Le défi méthodologique consiste à co-produire des connaissances, à partir de et confrontées à l’expérience vécue de tou-te-s les professionnel-le-s qui sont au centre i) du processus de formulation de la problématique identifiée pour l’observation sociale ii) jusqu’à l’analyse qui les y associe et s’appuie sur la connaissance réflexive qu’ils-elles ont de leur propre expérience de terrain iii) pour aboutir à la valorisation et à la diffusion des résultats de leurs investigations d’observation sociale.
Si la phase de collecte de données (soit par questionnaire, entretiens, observation, collecte de données statistiques, ou en mobilisant les « systèmes d’information » disponibles) impliquant nécessairement plusieurs types de professionnel-le-s du travail social est cruciale, la phase d’analyse s’inscrit dans une démarche collective originale27. Dans ce sens, l’observation sociale s’inscrit dans « un processus de création collective à travers lequel diverses personnes ou institutions apprennent ensemble, c’est-à-dire inventent et fixent la façon dont elles jouent une partie du jeu social, sous sa double forme de coopération et de conflit 28 ». L’analyse collective se distingue des méthodes habituelles de recherche en sciences sociales mais aussi des méthodes dites participatives (comme l’entretien de groupe ou le focus group) où l’analyse reste souvent, au bout du compte, l’affaire des seul-e-s chercheur-e-s. C’est d’ailleurs cette dynamique de co-production qui lui confère sa « valeur ajoutée » pour comprendre les phénomènes sociaux. Si la phase d’analyse collective n’est jamais exempte de tensions et de conflits, elle se donne pour objectif de formuler, dans une logique d’échange et de partage où tous les savoirs comptent, ce qui fait accord et désaccord sur la situation sociale analysée. Dans ce cadre, le sociologue ou l’anthropologue peut alors proposer des apports théoriques utiles au groupe pour approfondir l’analyse de ces données issue de l’observation sociale.
Conclusion
Si l’on peut désormais convenir qu’il n’y aurait pas une observation sociale avec un O mais bien des observations sociales29, l’observation sociale telle que présentée dans cet article, ne se présente pas comme une démarche partant d’hypothèses théoriques ou encore de statistiques pour examiner dans quelles mesures elles se vérifient sur le « terrain ». Il s’agit au contraire d’une démarche qui vise à rendre compte des expériences vécues et situées des professionnel-le-s du travail social dans leur complexité et leur dynamique. Il s’agit donc de confronter et de conjuguer les compétences des différent-e-s professionnel-le-s du travail social mais aussi celles des chercheur-e-s pour que des savoirs se co-construisent pas à pas.
Car si beaucoup d’observatoires affirment leur volonté de s’inscrire « dans une démarche partenariale visant à produire une connaissance partagée et utile aux acteurs des champs social et médico-social », l’observation sociale puise sa force dans l’alliance en tant que lien implicite unissant entre eux-elles, les professionnel-le-s du travail social, les usager-e-s de ces services, et les chercheur-e-s. Il s’agit là d’une condition indispensable non seulement pour rendre possible la production d’une connaissance collective et participative, où tous les savoirs comptent mais cette alliance, et surtout sa reconnaissance, permet aussi de garantir la pertinence sociale de l’observation sociale. L’institution joue un rôle essentiel dans l’impulsion et le soutien, sur le temps long, de cette démarche ambitieuse qui pourrait être combinée non seulement aux données informatiques consignées dans les « systèmes d’information30 » mais aussi être conjuguée avec l’évaluation sociale et/ou le diagnostic social dans une finalité émancipatoire des sujets-acteurs/rices-citoyen-ne-s. Dans le contexte actuel où « le temps ou les temps de la réflexion, de l’action et de la décision constituent la pierre d’achoppement de tout projet 31 », l’observation sociale pourrait faire figure d’exception à condition qu’elle ne soit pas rattrapée par des logiques institutionnelles qui pourraient alors entraver, paradoxalement, une œuvre collective produite dans le but d’accroître l’intelligibilité du monde dans lequel nous vivons.
1 La formulation épicène des termes, bien que politiquement nécessaire et aujourd’hui répandue, n’est pas toujours praticable. Elle a été respectée dans la mesure du possible.
2 Circulaire no2003-45 du 15 février 2003 relative aux fonctions des assistants de service social dans les services du ministère de l’équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer.
3 Circulaire no2003-45 du 15 février 2003 relative aux fonctions des assistants de service social, la circulaire no26-2011 du 19 décembre 2011 qui précise que le service social des CARSAT, CRAM et CGSS « exerce une fonction d’observation sociale », p. 2. Dans la circulaire DGAS/4A no 2008-392 du 31 décembre 2008 relative à la formation et à la certification du diplôme d’État d’assistant de service social, si l’observation sociale ne figure pas en tant que telle, elle se rapproche du domaine de compétence « expertise sociale » DC2.
4 L’observation sociale dont il est question ici se distingue par sa méthodologie et les objectifs qu’elle vise d’autres approches en travail social comme l’évaluation sociale et/ou le diagnostic social (voir notamment Bouquet B., 2009. « Du sens de l’évaluation dans le travail social », Informations sociales, no152, p. 32-39). Elle ne doit pas non plus être confondue avec « l’observation clinique » réalisée dans le cadre d’une pratique thérapeutique, éducative ou pédagogique.
5 Circulaire DREES/DGAS/MAREL no 2006-317 du 11 juillet 2006 relative à l’organisation régionale de l’observation sociale.
6 Brebion D., 2016. « Emergence d’une observation sociale partagée au sein du Service social de l’Assurance Maladie », communication présentée au colloque Regards croisés sur les enjeux méthodologiques de l’Observation sociale, CNAMTS, ESS, Paris, 6 avril 2016.
7 www.observationsociale5962.org/index.html
8 www.observatoiredesfragilites.fr/sites_I2G/prod/app/www/index.php?cont=ctl_home
9 www.unccas.org/creation-d-un-observatoire-social-local#.WKV_eZ1_Oko
10 www.onpes.gouv.fr
11 https://odenore.msh-alpes.fr/presentation
12 Maestracci N., 2009. « Les enjeux actuels de l’observation sociale », www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/Maestracci.pdf, consulté le 10 mars 2016.
13 Maestracci, op. cit.
14 Voir Barnett H., 1953. Innovation:the basis of social change, New-York cité par Olivier de Sardan J.P., 1995, Antropologie et développement, Paris : Karthala, p. 74.
15 Hazfeld H., Spiegelstein J., 2000. Méthologie de l’observation sociale. Paris : Dunod, p. 13.
16 Guéry H., Maurin L., 2013, « Les enjeux de l’observation sociale locale »,Informations sociales, no179 (5), p. 76.
17 Guéry H., Maurin L, op.cit.
18 Gadrey, J., Jany-Catrice F., 2012. Les nouveaux indicateurs de richesse. Paris : La Découverte, « Repères », [2005].
19 Georges Lefèbvre, DRH, La Poste, cité par H. Hatzfeld et J. Spiegelstein, 2000, op. cit. p. 17.
20 Ce passage reprend brièvement certaines réflexions développées dans un article avec Florence Degavre (Degavre F., Saussey M., 2014. « La fabrique des chercheur-e-s mise à l’épreuve des normes globales d’éthique », Journal des anthropologues, no136-137, p. 137-158).
21 Degavre F., Saussey M., op. cit.
22 Gallenga G., 2008., « L’empathie inversée au cœur de la relation ethnographique », Journal des anthropologues, no114-115, p. 145-161.
23 Caroll K., 2012. « Infertile? The emotional labour of sensitive and feminist research methodologies », Qualitative Research, 13 (5), p. 546-561 ; Holmes M., 2010. « The emotionalization of reflexivity », Sociology, 44(1), p. 139-154.
24 Puaud D., 2012., Le travail social ou l’« art de l’ordinaire », Bruxelles: Yapaka, p. 54.
25 Benelli N., Modack M., 2010. « Analyser un objet invisible: le travail de care », Revue française de sociologie, no1, vol. 51, p. 39-60.
26 Franssen A., Van Campenhoudt L., Degraef V., 2014. « La méthode d’analyse de groupe: coproduction, restitution et répercussion des savoirs », SociologieS, en ligne, consulté le 29 mars 2016. URL: http://sociologies.revues.org/4747
27 Voir aussi la méthode d’analyse en groupe (Franssen, Van Campenhoudt et Degraef, op. cit).
28 Hatzfeld H., Spiegelstein J., op.cit, p. 19.
29 Brébion B., op. cit.
30 Voir par exemple le travail de Denis Brébion 2005. Apports et limites d’un système d’information dans une démarche d’observation sociale. Mémoire du diplôme supérieur en travail social. École supérieure de travail social.
31 Le Roy A., Offredi C., 2011. « La quantification au service de l’observation sociale locale : à quelles conditions ? », Revue Française de socio-économie, vol. 1, no7, p. 206, p. 191-208.