95. Multitudes 95. Eté 2024
Majeure 95. Évangéliques : combien de divisions ?

Les voies étroites d’un évangélisme de gauche au Guatemala

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C’est un lieu commun que d’énoncer que le courant évangélique est largement associé à une lecture conservatrice et orientée à droite. Cette affinité élective correspond à une réalité, au Guatemala comme ailleurs1. Pourtant, les récents résultats de l’élection présidentielle, avec la victoire du candidat Bernardo Arévalo, ont montré qu’une forte présence évangélique (près de 45 % de la population guatémaltèque) n’obérait pas le potentiel électoral d’un candidat de gauche. Rendre compte de cette petite révolution politique nécessite d’abord de rappeler les fondements du conservatisme dominant, hérité de la guerre civile et qui est sous-tendu par une relation particulière entre nation et religion. Il faut ensuite souligner l’existence d’un courant théologique propre au monde évangélique, largement ignoré, la « misión integral », qui constitue le noyau d’une « théologie contextualisée », porteuse d’une vision progressiste.

Les origines européo-étatsuniennes d’une pensée théologique conservatrice

L’enseignement dans les séminaires évangéliques au Guatemala ne s’écarte guère de ce que l’on pourrait rencontrer dans un lieu identique aux États-Unis : du fait du manque de ressources, le recours à des théologiens ou pasteurs issus du protestantisme historique, non-évangélique, y a toujours été important ; le matériel pédagogique a longtemps été importé des États-Unis, et un grand nombre de pasteurs guatémaltèques, notamment les plus connus, ont été formés directement aux États-Unis. Bien que cette dynamique se soit un peu tarie de nos jours, du fait de la multiplication de formations locales, un diplôme états-unien est toujours considéré comme un gage de la compétence du pasteur. Les échanges persistent, soient-ils théologiques ou financiers.

Les principaux auteurs états-uniens de la Nouvelle Réforme Apostolique, comme Peter Wagner, sont ainsi disponibles en espagnol. Harold Caballeros, le pasteur-fondateur de l’Église El Shaddai, fait souvent référence à Wagner et ses concepts de « guerre spirituelle » et de « cartographie des démons », dans ses propres écrits ou sermons2. Cash Luna, le fondateur de Casa de Dios, l’une des plus grandes églises évangéliques locales, s’inscrit pour sa part dans un autre courant nord-américain : la théologie de la prospérité. Ses auteurs de référence sont Kenneth Copeland, Joel Osteen, ou T.D. Jakes, de l’Église The Potters House. Quelle que soit la période, des penseurs et des concepts venus des États-Unis inspirent donc les principaux représentants de l’évangélisme guatémaltèque, relativisant l’idée d’une autonomisation des Églises locales mise en avant par certains chercheurs3.

Il existe également des influences européennes, plus discrètes, dans les références de certains enseignements des séminaires guatémaltèques, comme ceux des deux théologiens hollandais Abraham Kuyper (1837-1920) et Herman Dooyeweerd (1894-1977), promoteurs de positions politiques et religieuses conservatrices, encourageant la soumission de la femme, militant pour une intervention réduite de l’État – notamment en raison d’une défense de l’enseignement confessionnel – et postulant la prééminence du religieux sur tout autre domaine, y compris scientifique. Ces auteurs inspirent également les théologiens conservateurs, comme Alvin Plantinga ou Nicolas Wolterstorff, deux penseurs-clés la « droite chrétienne fondamentaliste », promoteurs du créationnisme et critiques de la laïcité, perçue comme symbole de la décadence de l’Occident4.

La présence de ce corpus intellectuel de nature théocratique a pu favoriser, au Guatemala, une alliance entre pasteurs évangéliques et militaires, dans le but de fonder une « nation chrétienne », dont le général Rios Montt a représenté le parangon5. Les archives diplomatiques comportent en ce sens des rapports d’attachés militaires signalant, dès les années 1950, cette dimension eschatologique du rôle de l’armée dans la construction de la nation. La forte présence de militaires dans certaines de ces églises évangéliques explique aussi la relation forte entre ces idées et leur propagation.

À propos de dominionisme : nation et théologie

Comme le fait remarquer l’anthropologue Kevin O’Neill, une Église comme El Shaddai s’est engagée dans la voie de la glorification religieuse de la nation parce que son pasteur s’inscrit dans la lignée de la Nouvelle Réforme Apostolique, ce qui est le cas de peu de pasteurs dans le pays, mais de presque tous les pasteurs des mégachurches de la capitale. Cet engagement évangélique à construire un pays nouveau et débarrassé des problèmes qui l’accablent va à l’encontre de l’idée commune selon laquelle le « néo-pentecôtisme » tend à éloigner les croyants de toute activité politique6. « La promesse d’une citoyenneté chrétienne produit un niveau impressionnant d’agitation – un ensemble vibrant d’activités – tout en réduisant ce que les chrétiens accomplissent concrètement en tant que citoyens du Guatemala7 ». Notons que le discours de ces Églises n’est pas celui des fidèles, mais celui du pasteur, la verticalité du pouvoir dans les Églises évangéliques n’ayant que peu à envier à celle de l’Église catholique. La politique évoquée dans ces discours est néolibérale, anticommuniste, et favorise l’initiative individuelle, du moins dans les congrégations de grande taille, principalement dans la capitale et les grandes villes. Elle fait reposer la transformation du pays sur celle des individus8, l’homologie entre la conversion personnelle et le changement de la nation renvoyant à une théologie particulière, celle du « dominion ».

Promue notamment par le pasteur Roussas Rushdoony, la doctrine du « dominion » peut se définir comme le « mandat » confié par Dieu aux hommes de « dominer » la terre9. Partant, tout gouvernement et toute loi doivent répondre prioritairement aux exigences chrétiennes afin d’accomplir le commandement divin10. Cette théologie politique considère qu’il existe « sept montagnes de la culture » qu’il convient de conquérir pour le Christ : gouvernement, économie, arts, famille, éducation, religion, et médias11. Son insistance sur l’idée d’un changement venant d’abord et avant tout de l’individu résulte en une forme de « dépolitisation » – au sens du déclin de la mobilisation d’outils de l’action citoyenne traditionnelle – mais n’en a pas moins des conséquences profondément politiques. Ce type de discours évangélique conduit d’une certaine manière à valider le statu quo socio-politique en spiritualisant les problèmes économiques et sociaux, faisant écran à leur analyse12. Les appels constants au changement individuel désamorcent en partie une lecture politique des causes de la pauvreté, des inégalités, du racisme ou de la violence qui rongent le pays. Un de mes interlocuteurs me commenta, ironique, qu’il faudrait effectivement « des miracles » pour que les choses changent, et que les prières finiraient par se montrer utiles, mais que pour le moment, cela consistait plutôt à « se cacher la tête dans la Bible » pour ne pas voir la réalité.

Ainsi, les arguments utilisés contre le candidat Arévalo dans l’entre-deux-tours ont montré la réactivation d’un clivage renvoyant aux heures lointaines de l’anticommunisme qui avait abouti au coup d’État contre son père, président avant lui, en 1954. Les principaux pasteurs des grandes Églises de la capitale ont tenté d’influencer leurs congrégations, utilisant toute une gamme d’images négatives : le communisme, Cuba, le Venezuela, l’homosexualité et l’avortement furent convoqués pour illustrer les menaces qui affligeraient le pays si ce candidat venait à être élu. Les manifestations populaires du mois d’octobre 2023, durant lesquelles des milliers de personnes ont bloqué rues, avenues, carrefours, autoroutes et frontières terrestres, ont été avancées comme preuves du chaos qui règnerait s’il parvenait au pouvoir.

Pourtant, d’autres références évangéliques, proprement latino-américaines, sont également disponibles. Parmi celles-ci, une retient l’attention, celle de la « mission intégrale ».

Une théologie latino-américaine contextualisée : la « Misión integral »

Dans son ouvrage A Gospel for the Poor, David Kirkpatrick13 retrace l’histoire de plusieurs théologiens à la recherche d’une véritable réflexion théologique évangélique ancrée dans la réalité sociale propre au contexte latino-américain, qu’il qualifie de « gauche évangélique ». Ces auteurs, Samuel Escobar (Pérou), René Padilla (Équateur), mais également Míguez Bonino (Argentine), Orlando Costas (Porto Rico) ou Pedro Arana (Pérou), et un peu plus tard, Emilio Nuñez (Salvador), furent tous formés aux États-Unis ou par des pasteurs et missionnaires états-uniens. La déconnexion ressentie entre enseignement et réalité les conduisit à s’interroger sur la façon de rendre vivant l’évangile dans un contexte social marqué par des inégalités fortes et des régimes politiques autoritaires.

L’époque se prêtait à ces considérations, en particulier en raison de l’irruption du côté catholique de la théologie de la libération. Ces théologiens s’engagèrent dans une remise en cause d’une approche européocentrée qui leur semblait inadéquate aux besoins des populations. L’aspect social de leur projet, modéré mais bien réel, représentait un changement paradigmatique notable. Dans leur désir d’autonomiser la pensée évangélique de sa matrice étatsunienne, il y eut, dans la démarche de ces penseurs, du décolonialisme avant la lettre. Padilla et ses amis constituèrent un corpus de concepts théologiques fondamentaux au cours des années 1950 et 1960, et contribuèrent de manière directe à la mise en place des grandes conférences organisées en Amérique Latine, la CELA (Conferencia Evangélica Latinoamericana), fondée en 1949 à Buenos Aires, puis la CLADE (Congreso Latinoamericano de Evangelización), dont la première réunion se tint en novembre 1969 à Bogota. Il faut noter que, déjà à ce moment, l’influence de Peter Wagner se faisait sentir : ce dernier distribua aux participants de CLADE I un exemplaire de son livre, Teología Latinoamericana : Izquierdista o Evangélica ? [La théologie latino-américaine : de gauche ou évangélique ?], dans lequel il contestait vigoureusement les interprétations sociales de Padilla. Ces théologiens, pour critiques qu’ils aient pu être, ne partageaient pas tous les mêmes interprétations, mais surtout, ils cherchaient une voie entre l’évangélisme classique et la théologie de la libération, qu’ils considéraient comme trop politique. Padilla traita ainsi la question du « Royaume de Dieu » comme étant présent « ici et maintenant », tandis que Nuñez estimait qu’il était « à venir ». La différence n’était pas mince puisque Padilla en concluait un devoir agir dans la société actuelle ; une action qui n’était pas impérative aux yeux de Nuñez, lequel exerça ensuite une influence considérable sur le principal séminaire évangélique guatémaltèque, le SETECA, dont il fut le directeur.

Cet « évangélisme de gauche » est aujourd’hui réduit à la portion congrue au Guatemala. Seul subsiste le Centro Evangélico de Estudios Pastorales en Centroamérica (CEDEPCA), petit séminaire qui occupe une position marginale dans le paysage de la formation évangélique du pays.

Le cas du Centro Evangélico De Estudios Pastorales en Centroamérica

Le CEDEPCA est un « ovni » théologique dans le paysage guatémaltèque. Peu connu, de petite taille, sa réputation est, aux dires de certains, « sulfureuse ». La raison en est qu’il se présente comme l’héritier de la tradition de « misión integral » et qu’il s’inscrit dans une perspective inclusive, féministe et écologique. Son origine explique en partie une orientation qui détonne dans le paysage théologique guatémaltèque. Recevant le soutien financier de l’Église presbytérienne des États-Unis, le séminaire est en fait né dans le sillage d’un centre de formation situé au Costa Rica, fondé en 1973, le CELEP (Centro Evangélico Latinoamericano de Estudios Pastorales) sous l’impulsion d’Orlando Costas, un des membres du groupe de Padilla. C’est dans le contexte de ses études sur le sol états-unien que le portoricain Costas « découvrit le monde des pauvres et des laissés-pour-compte comme référence fondamentale de la Bible. [Il] en vint à réaliser que la mission chrétienne ne comportait pas que des dimensions personnelle, spirituelle ou culturelle mais également sociale, économique et politique14. », et devient un théologien à la conscience sociale aiguë. Qu’il soit l’inspirateur du CELEP, et donc indirectement du CEDEPCA, suffit à inscrire ce dernier dans la mouvance d’un « évangélisme de gauche ».

Parmi les autres éléments qui font son originalité, le CEDEPCA est principalement dirigé par des femmes, les questions d’écologie et LGBT y sont abordées comme matière à réflexion pour une Église « contextuelle » à travers laquelle « cultiver l’esprit critique ». Ce programme est généralement considéré comme trop « libéral » et « menaçant », ainsi que me l’a exposé Arnoldo Aguilar, coordinateur de la formation théologique et pastorale du CEDEPCA et évêque d’une Église pentecôtiste du pays15.

L’influence de « misión integral » dans l’enseignement proposé par le CEDEPCA se constate au travers de trois éléments qui le singularisent : premièrement, des cours d’introduction à la sociologie, la philosophie et la psychologie, ainsi qu’un module consacré aux « études de genre », terme connoté négativement dans une large part du monde évangélique, qui signe ici une volonté « progressiste ». La dimension féministe est particulièrement affirmée au CEDEPCA, non seulement par l’existence de ce cours et d’une pastorale dédiée aux femmes, mais également en raison des nombreuses communications et actions menées en la matière : ateliers destinés aux femmes, conférences sur l’égalité, les violences sexistes, domestiques ou « l’éducation au respect » à destination des hommes.

D’autres éléments du programme signalent la référence à la théologie contextuelle latino-américaine à travers leur intitulé (« herméneutique et lecture contextuelle de la Bible », « séminaire de théologies contextuelles », « religiosité indigène et afro-latino-américaine »16). Un dernier élément, très récent, montre encore davantage un positionnement de rupture au Guatemala : prenant appui sur la journée mondiale de la prière, le CEDEPCA a mis en avant un groupe palestinien évangélique, et a profité de l’événement pour poster, sur sa page Facebook et son site internet, des capsules informatives sur la Palestine, ses habitants, et surtout ses habitantes. Le seul fait de parler de « Palestine » et non pas d’« Israël » marque leur dissidence dans la communauté évangélique guatémaltèque, celle-ci affichant généralement un soutien à l’État d’Israël, le pays ayant été le second au monde à avoir transféré son ambassade à Jérusalem. Enfin le séminaire propose une pastorale de « prévention et traitement des désastres », plaçant des réflexions écologiques dans un cadre religieux.

Le contraste est net avec d’autres séminaires où règnent la théologie de la prospérité et son message néolibéral. Le CEDEPCA est généralement considéré comme aligné avec l’ONU et avec Semilla, le parti de gauche, donc le candidat à la présidentielle, Bernardo Arévalo.

L’élection présidentielle de 2023

Classé dans les tréfonds des sondages, l’ancien diplomate onusien, dont le père fut président du pays il y a plus de soixante-dix ans lors de la décennie révolutionnaire connue sous le nom de « printemps guatémaltèque », fut donc élu, contre toute attente, président de la république en août 2023.

Sauf à admettre que les votants furent tous catholiques et les partisans de l’abstention évangéliques, il est évident que des évangéliques ont voté pour Arévalo. La campagne menée contre ce candidat et son parti fut violente, et plusieurs pasteurs de premier plan tentèrent de convaincre leur congrégation qu’il représentait le Mal absolu. Certains durent pourtant rétropédaler aux vues des commentaires négatifs en réponse à leurs imprécations, pour éviter que leur Église n’apparaisse comme trop orientée politiquement. Quoiqu’il en ait pu être des consignes supposées ou réelles des pasteurs, l’étude de la carte électorale dissipe les doutes. Le candidat de gauche a recueilli la majorité des voix autant dans des municipalités à forte présence évangélique que dans d’autres où ces Églises sont moins présentes. En d’autres termes, la concentration évangélique n’a pas représenté un obstacle à un vote à gauche, ce qui explique peut-être la surprise des états-majors des partis de droite, assurés qu’ils étaient de pouvoir compter sur une forme de réservoir de voix dociles. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir caressé l’électorat évangélique dans le sens du dogme, le président sortant Alejandro Giammattei ayant porté le projet de loi 5272, qui interdisait autant l’éducation sexuelle à l’école que l’avortement ou la reconnaissance de couples de même sexe, avant finalement d’y opposer son veto pour des motifs d’inadéquations juridiques, en échange de quoi, il promulgua en 2023 un décret facilitant la déclaration de création d’églises, demande de longue date du lobby évangélique17.

L’un des arguments majeurs de la campagne d’Arévalo ayant été la lutte contre la corruption, phénomène catastrophique pour le pays et qui fait l’objet d’une large condamnation morale, notamment auprès de l’électorat évangélique, le vote d’une partie des évangéliques en sa faveur montre qu’il existe des évangéliques pour accorder leur confiance à des formations politiques ancrées à gauche. Il est cependant trop tôt pour dire si cette surprise électorale présage pour autant de la constitution d’un évangélisme de gauche, et moins encore de son influence possible, théologique ou politique, au Guatemala.

1Garcia-Ruiz Jesús, Michel Patrick, Et Dieu sous-traita le salut au marché. De laction des mouvements évangéliques en Amérique latine, Paris, Armand Colin, 2012.

2ONeill Kevin, City of God: Christian Citizenship in Postwar Guatemala, Berkeley: University of California Press, 2010.

3Dary Claudia, « Origen, Crecimiento y situación actual de las Iglesias evangélicas en Guatemala », communication lors de la rencontre trinationale Guatemala-El Salvador-Honduras, San Salvador, El Salvador, 27 et 28 juin 2011. (consulté le 12/10/2017).

4Stavo-Debauge Joan, Le Loup dans la bergerie. Le fondamentalisme chrétien à lassaut de lespace public, Genève, Labor et Fides, 2012.

5Rostica, Julieta Carla, « Las dictaduras militares en Guatemala (1982-1985) y Argentina (1976-1983) en la lucha contra la subversión », Latinoamérica. Revista de estudios Latinoamericanos, 2015 (60), p. 13-52. Disponible : http://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1665-85742015000100002&lng=es&tlng=es.

6ONeill Kevin, op. cit., XV.

7Ibid.

8Christensen Bjune Maren, Religious change and Political Continuity. The Evangelical Church in Guatemalan Politics, Thèse de doctorat, Université de Bergen, 2016, p. 230.

9Gorsky Philip, Perry Samuel, The Flag and the Cross, White Christian Nationalism and the Threat to Democray, Oxford University Press, 2022, p. 73-74.

10Gonzalez Philippe, Stavo-Debauge Joan, « Dominez la terre ! », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 169 | Janvier-mars 2015, mis en ligne le 01 juin 2018, URL : http://journals.openedition.org/assr/26807

11Gonzalez Philippe, Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu, Genève, Labor & Fidès, 2014.

12Christensen Bjune Maren, op. cit., p. 242-248.

13Kirkpatrick David, A Gospel for the Poor, Global Social Christianity and the Latin American Evangelical Left, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, 2019.

14Kirkpatrick David, op. cit., p. 41.

15Entretien avec Arnoldo Aguilar, 21 octobre 2022.

17Décret 116-2023. Les Églises déclarant leur inscription sur le registre du ministère de lIntérieur nauront plus à attendre la vérification de ladministration pour obtenir leur enregistrement, indispensable pour se faire exempter dimpôts. Les associations de lutte contre la corruption nont pas manqué den souligner les risques pour un secteur peu contrôlé et marqué par les scandales liés au narcotrafic.