81. Multitudes 81. Hiver 2020
Mineure 81. Interzones sud-américaines

« A » comme Amérique, Amazonie et abeilles

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Lors d’une présentation de ce dossier à la revue Multitudes, Barbara Glowczewski pose la question suivante : « Mais pourquoi Amérique latine, pourquoi continuer à utiliser ce terme ? » « Amérique latine » est effectivement empreint d’un passé colonial et ne correspond aucunement à la diversité de ce vaste continent. En ce moment épicentre de la Covid 19, le continent donne des signes d’effondrements multiples. Que s’est-il passé ? Les projets d’intégration économique l’ont submergé, les pratiques politiques l’ont désintégré… tout cela provoque l’envie de tout recommencer. Réforme ou révolution ?

Osons un redesign. Bruno Latour considère le mot design comme un substitut à la révolution et à la modernisation dans le sens où il serait un antidote à toute fondation, à l’idée d’un début absolu aussi bien qu’à celle d’un départ radical. Le design est toujours un redesign et c’est dans ce sens que nous proposons de redessiner. Redessiner l’Amérique latine signifie ici ouvrir des possibilités… plutôt que conclure des projets. Cela implique de revoir en traits rapides l’histoire de la formation des États-nations et les conséquences récentes du national-développementisme. Ensuite, de présenter quelques initiatives biopolitiques dans les enchevêtrements d’une biozone partagée par plusieurs nations latino-américaines. Enfin, de suivre les « abeilles sans dard1 » de la forêt jusqu’en ville pour, au bout du chemin, grâce à leurs pollinisations et essaimages, percevoir les contours d’une ZAD amazonienne en formation.

Amérique latine, un continent à développer ou à redessiner ?

Il ne s’agit pas de reprendre ici l’histoire de ce vaste continent, ni de faire une analyse conjoncturelle des gouvernements des dernières années. Mais d’identifier quelques points clés de la formation de l’Amérique latine dans sa relation au monde et tout particulièrement, à l’Europe, pour pouvoir, dans une autre perspective, imaginer d’autres relations. Parmi les points clés, l’État, les différentes formes qu’il prend – État-nation, identité et développement nationaux – et les problématiques qu’il suscite. Depuis longtemps, une certaine tradition économique latino-américaine, celle de la « substitution aux importations », a mené à la mise en place de politiques visant à surmonter la dépendance des pays du sous-continent à l’égard des économies centrales. Ces politiques supposent, tout d’abord, une certaine idée du développement (essentiellement industriel) et une certaine idée du rôle de l’État dans ce processus (fortement nationaliste et centralisateur). Dans Glob (AL) : biopoder e luta em uma América Latina globalizada2, Antonio Negri et Giuseppe Cocco distinguent trois moments de la formation de l’État en Amérique latine, dont il est impossible d’ignorer « les bases patriarcales et esclavagistes ».

Dans un premier temps, l’État prend une forme oligarchique par l’entrelacement de deux lignes : celle de l’imposition de relations sociales patriarcales-coloniales et celle de la recherche d’une relative autonomie du système productif colonial fondé sur l’esclavage intégré à l’économie-monde. Les deux aspects sont, tous deux, empreints de racisme. Dans un second temps, malgré la persistance de la forme oligarchique de l’État, des transformations se produisent, soit sous la pression des luttes contre l’esclavage et pour la liberté, soit sous celle des flux d’immigration. Ces pressions poussent des personnages tels que Perón en Argentine, Vargas au Brésil ou encore Obregón au Mexique à jouer la carte du corporatisme. Et cela consiste à construire une identité nationale fortement basée sur le travail lié au développement industriel. Enfin, dans un troisième temps, les gouvernements militaires approfondissent aussi bien la présence de l’État en tant qu’agent économique que le nationalisme, grâce à l’alliance entre entreprises publiques, multinationales et capitaux nationaux, le tout donnant lieu à un État national-développementiste.

La redémocratisation a bien eu lieu mais les pratiques national-développementistes ont perduré sous les gouvernements progressistes latino-américains. Le national-développementisme requiert en effet un État qui, à son tour, requiert une Nation. Dans de nombreux pays dont les populations sont le résultat de la rencontre, souvent violente, entre des populations indigènes, des millions de personnes originaires de pays africains soumis à l’esclavage et des populations européennes, colonisatrices d’abord, plus tard composées de migrants travailleurs, l’absence d’une véritable « identité nationale » a été perçue comme un problème. Au Brésil, par exemple, deux auteurs aux positions idéologiques différentes tels que Gilberto Freyre et Darcy Ribeiro, ont convergé pour affirmer qu’il fallait construire un (seul) « peuple brésilien ».

L’absence d’une identité commune est souvent perçue comme un obstacle pour l’État-nation et la « solution » consistait alors à faire du métissage un ensemble homogène et gris. Or, cette diversité pourrait être utilisée pour promouvoir un autre dessin pour les pays latino-américains et le continent lui-même. En effet, en Bolivie et en Équateur, avec une autre interprétation du métissage, les gouvernements d’Evo Morales et Rafael Correa, propulsés par des mouvements sociaux multiples, ont pu dessiner pour la première fois, et non sans difficultés, des constitutions plurinationales prenant en compte les droits des différents peuples. Cela dit, alors que ces formes plurinationales sont encore à l’essai, les formes oligarchiques, corporative ou nationale-développementiste sont, depuis toujours, modulées par des hybridations néo-esclavagistes infinies. La seule manière d’avancer au-delà de ces impasses est de changer de perspective et d’adopter le point de vue de la multiplicité : le point de vue amazonien.

Au Brésil, l’« Amazonie légale », pour des raisons de gouvernance, est constituée de neuf états : Acre, Amapá, Amazonas, Mato Grosso, Pará, Rondônia, Roraima, Tocantins et une partie du Maranhão. Mais, de fait, la forêt amazonienne n’appartient pas uniquement au Brésil ; elle est partagée avec le Pérou, la Colombie, le Venezuela, la France (Guyane), le Suriname, la Guyana, la Bolivie et l’Équateur. Adopter un « point de vue amazonien » signifie ici envisager une « zone » constituée par une multiplicité de nations et dont les formes – traités politiques et échanges économiques, entre autres – sont à redessiner.

Amazonie, une biozone à défendre et à étendre…

Cette « zone » est une « biozone » immédiatement politique dans le sens où elle exige le soin du terrestre, des territoires, des terrains de vie et ceci, avec tous les terriens. Cela n’exclut pas l’économie, bien au contraire, cela ramène à reconsidérer l’économie dans son sens étymologique, comme oikonomia : une gestion soigneuse du « chez nous ». Dans How To Thrive In the Next Economy – Designing Tomorrow’s World Today, John Thackara se lance sur cette piste. Malgré le titre, le livre n’a pas pour objectif d’enseigner à prospérer mais à indiquer quelques actions de « préparation du terrain » (grounding). Au sens littéral, il s’agit bien de guérir les sols mais aussi, au sens plus large, de se débarrasser d’idées trompeuses, dont celle qui soutient que l’agriculture de haute technologie nourrit le monde. Il considère, au contraire, que l’agriculture industrielle extrait des sols des nutriments qui ne sont pas remplacés. Thackara affirme qu’il est nécessaire de « développer des modèles agricoles basés sur de petites exploitations agricoles riches en diversité qui imitent les structures végétales naturelles à plusieurs niveaux de ces environnements3 », car c’est là que la plupart des aliments du monde seront produits. Il ne s’agit pas tant de réduire l’échelle de l’exploitation agricole que de ne pas réduire la complexité du vivant. Si, pendant longtemps, la volonté d’augmenter la production alimentaire a poussé à éviter la complexité, aujourd’hui, il faut absolument l’adopter. Penser comme la forêt et, en particulier, comme la forêt amazonienne, amène à bousculer et faire basculer toutes les échelles : il s’agit de promouvoir, au sein même de l’immensité, l’attention au plus minuscule.

Préparons-nous donc à entrer dans la forêt amazonienne par l’État du Pará, au nord du Brésil. Entre l’île de Marajó et la région métropolitaine de Belém, le projet Abelhas Sem Ferrão4 (Abeilles sans dard) de l’Institut Peabiru5 vise à produire et commercialiser le miel d’abeilles sans dard ou meliponas et, plus largement, à renforcer les « chaînes de valeur amazoniennes » comme pour le manioc et autres productions locales. L’objectif immédiat est donc de générer des revenus pour les méliponiculteurs6 et agriculteurs familiaux des communautés locales. Cela implique une assistance technique et une éducation environnementale ainsi qu’une protection sociale pour les familles, notamment les femmes et les enfants. Plus largement, le projet vise la conservation voire la restauration de la forêt. En effet, selon João Meirelles, « 35 % à 90 % des arbres dépendent des abeilles comme pollinisateurs primaires. Une forêt conservée compte des dizaines d’espèces ; dans les pâturages dégradés, il est difficile d’en trouver plus de deux7. » Il rappelle qu’en 2015, à la Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris, le Brésil s’est engagé à restaurer 12 millions d’hectares de forêts d’ici 2030 pour réduire ses émissions de 43 % mais que « cet objectif spectaculaire ne sera atteint que si la gestion des meliponas est garantie ». Or, sous le gouvernement Bolsonaro, le Ministre de l’environnement Ricardo Salles s’active, pendant la pandémie de la Covid 19, pour déréglementer les protections concernant la forêt amazonienne et rend cet objectif plus difficile à atteindre. En ce moment où la déforestation bat tous les records, parmi d’autres mesures urgentes, le maintien de l’activité pollinisatrice des abeilles se fait vitale.

En dehors de la restauration de la forêt, l’activité pollinisatrice des abeilles est fondamentale pour la biodiversité elle-même, ou mieux, pour la diversification de la biodiversité, car celle-ci est toujours en devenir. Selon Meirelles, les meliponas sont des généralistes dans leur comportement de recherche de nectar et de pollen, elles les collectent dans diverses plantes. Leur miel contient donc l’essence d’une forêt entière, vivante. Et c’est par ce caractère généraliste que les abeilles sans dard se trouvent parmi les principaux pollinisateurs de nombreux fruits de l’Amazonie comme l’açaí 8, le cupuaçu, le cacao et les piments, entre autres. Des études évaluent les effets de cette activité pollinisatrice en termes quantitatifs et qualitatifs – une augmentation de 30 % à 50 % de la productivité, une plus grande dimension et durabilité des fruits, une meilleure saveur –, ce qui permettrait d’éliminer l’utilisation de pesticides, une des pratiques les plus nocives de l’agriculture extractiviste – intensive et extensive – pratiquée dans la région. Il est important de signaler aussi que cette biodiversité est surtout une sociodiversité, dans la mesure où elle concerne les indigènes, les quilombolas 9 et les populations vivant aux marges des rivières (ribeirinhas) ainsi que les sociétés ou « associations » entre humains et non-humains, ce qui est le cas avec les meliponas. L’absence de dard permet en effet de développer un véritable affect entre ces abeilles et les familles qui s’en occupent. Meirelles pose alors un défi : trouver des mécanismes pour rémunérer les services environnementaux des abeilles sans dard de façon à produire une véritable révolution rurale. Or, si la production de miel – ainsi que d’autres produits de la région – est mesurable, en Amazonie où tout est démesure, où tout est miel et cendres, où tout est plus cru et plus cuit comme le notait Claude Lévi-Strauss, la production issue de la pollinisation reste incommensurable.

Abeilles, de la forêt à la ville et aux réseaux

Retenons le défi : rémunérer la pollinisation du service environnemental rendu par les abeilles sans dard et leurs compagnons de cette biozone amazonienne, eux-mêmes dépourvus de dard. Nous nous confrontons là à la complexité de la forêt et du vivant et, par conséquent, à la difficulté d’appréhender la pollinisation au sein des chaînes productives traditionnelles. Dans L’abeille et l’économiste, Yann Moulier Boutang10 présente certains des défis à relever pour le passage d’une économie de la production et de l’échange à une économie de la pollinisation et de la contribution. Il utilise la métaphore de la pollinisation pour désigner un processus économique en cours de généralisation, qu’il nommera « économie contributive de production de connaissances et du vivant en général11. » Que font les abeilles ? De fleur en fleur, de fruit en fruit, elles transportent le pollen et, ce faisant, créent des réseaux entre elles et avec d’autres espèces. Complexe, la pollinisation n’est pas individuelle, elle est agencement. Et, de plus, elle est immatérielle. « Dans la compréhension humaine du complexe, on retrouve le rôle pollinisateur. Mais, à la place du pollen, on va trouver tous les immatériels, la confiance, la coopération volontaire, la mobilisation des affects qui détermine la capacité cérébrale, et surtout le travail de réseau, la coopération en réseau qui prend la forme de la contribution12. » Réfléchir à une production de pollinisation est important si l’on veut imaginer une activité économique capable de se substituer à une agriculture industrielle, extractiviste et prédatrice, qui extrait de tous les « terriens » amazoniens – humanités et « humusités » confondues – fruits, produits et profits non redistribués. Une économie de la pollinisation implique une production mêlée à la reproduction, ou mieux, une économie vivante qui ne se base plus sur cette séparation.

Suivons donc les abeilles pour tracer ces réseaux productifs, de la forêt à la ville. La récente pandémie nous a montré l’importance d’un rapport renouvelé entre nature et culture, entre forêt et ville, dans lequel « penser comme la forêt » implique justement de sortir de ces dichotomies. Thackara nous propose une approche originale, qu’il nomme « biorégionale ». Elle est conçue comme un mouvement mondial centré sur les villes, mais qui reconnaît l’importance des systèmes vivants sans pour autant chercher un retour à une nature vierge ou un « avant » intact : « Les biorégions ne sont pas une forme de parc animalier ; elles embrassent le paysage urbain lui-même comme une écologie, avec le potentiel de nous soutenir ».

La Biorégion n’est donc pas un « nouveau naturel », c’est un biotope politique où la volonté de réorganiser la gouvernance des villes selon des cohérences écologiques tient un rôle important. Ainsi, Thackara présente un certain nombre d’initiatives formelles, en Europe et aux États-Unis, en faveur du développement durable des villes, mais s’intéresse surtout aux pratiques urbaines dites « informelles » ou carrément « sauvages ». Parmi celles-ci, l’utilisation des bords de route et le dépavage de parkings et de rues non utilisées pour en faire des potagers et des jardins. Ces archipels sont souvent reliés entre eux et forment des patchworks forêt-ville. Thackara cite deux exemples : aux États-Unis, à Seattle plus précisément, l’artiste et designer Sarah Bergmann a relié deux espaces verts aux extrémités opposées de la ville par des « bandes plantées » entre le trottoir et la rue ; au Royaume-Uni, le gouvernement a démarré un projet de « routes d’abeilles » à travers tout le pays. Dans ces deux cas de mise en réseau forêt-ville, les insectes pollinisateurs trouvent de la nourriture et un habitat. Nous pouvons citer également les nombreuses initiatives d’agriculture urbaine qui se déploient en Amérique latine où les zones urbaines gardent depuis toujours des enchevêtrements singuliers avec les zones rurales et les forêts. En arrivant en ville, ces couloirs pollinisateurs peuvent alors se mêler aux fils électriques, aux fibres optiques d’internet et surtout, aux réseaux de pollinisation culturelle et cognitive, en intensifiant le bourdonnement social et productif. Toutefois, l’approche biorégionale est insuffisante si, au lieu de s’entremêler aux luttes pour défendre territoires et terrains de vie, elle ne prend en compte que la gouvernance.

Pollinisation et essaimage pour une ZAD amazonienne

Une ZAD13 amazonienne ? Pour la dessiner, il faut bien ouvrir les yeux mais surtout, changer de perspective, voir comment les « terriens » de l’Amazonie voient ce bloc continental dont les frontières ont été dessinées par les puissances coloniales et les territoires exploités par des projets nationaux. Cela exige un effort d’observation et d’imagination mais dans l’urgence car l’Amazonie ne cesse de brûler. Cela reste une constante : de la colonisation à la modernisation, de la recherche de caoutchouc à la ruée vers l’or entre autres métaux et puis, plus récemment, à l’expansion de l’agriculture industrielle. Elle vient de connaître son pire mois de juin (2020) en treize ans alors que les institutions qui devraient contrôler ces dégâts sont déstructurées. La destruction de la forêt est due à une complexité de facteurs et d’acteurs : aux différentes formes d’expropriation des terres, au nationalisme qui engendre les projets nationaux-développementistes ignorant les terres et modes de vie des populations locales, à l’industrialisation de l’agriculture qui affirme sa modernité au détriment d’autres formes d’agriculture considérées comme archaïques, à l’« écologisme » qui pense à préserver la nature pure sans penser la forêt du point de vue de ceux qui l’habitent. Et tout cela, sous un gouvernement qui ne cesse d’allumer le feu de l’autoritarisme.

Ces derniers jours, l’Union européenne, des investisseurs internationaux, des hommes d’affaires brésiliens, des ONG d’ici et d’ailleurs, des professeurs et chercheurs universitaires, des mouvements sociaux et des organisations indigènes ont décidé de faire pression sur le gouvernement brésilien. Face à cela, le vice-président, un général lui-même, essaie d’agir en pompier pour sauver les intérêts politiques et économiques nationaux. Or l’Amazonie n’est ni nationale, ni internationale mais plurinationale, voire transnationale. Alors que l’Union européenne menace de ne pas ratifier l’accord commercial avec le Mercosur en raison des politiques anti-environnementales du gouvernement Bolsonaro, l’accélération du processus d’intégration européenne comme parade aux dégâts de la Covid 19 indique un chemin non colonial pour la biozone amazonienne. Entre Minneapolis et Seattle, l’insurrection américaine en défense des vies noires a multiplié les biozones ainsi que les interzones. Penser, produire et agir comme la forêt signifie alors dépasser les paramètres des pays latino américains, même ceux organisés en commun par le Mercosul et, face au défi de la mesure au sein même de la démesure, oser polliniser et essaimer. Pour les jours à venir, à la table des négociations, n’oublions pas d’inviter les abeilles, sans ou avec dard, pour constituer de « A » à « Zad », de Sud à Nord, une Amérique Amazonienne.

Remerciements à João Meirelles & Fernanda Martins

1 João Meirelles, A revolução das abelhas sem ferrão (La révolution des abeilles sans dard), https://bit.ly/2Wdyymh

2 Giuseppe Cocco, Antonio Negri, Biopoder e lutas em uma América Latina globalizada. Rio de Janeiro, Record, 2005.

3 John Thackara, How to thrive in the next economy : designing tomorrow’s world today, London, Thames and Hudson, 2017, p. 25-26.

5 Fondé en 1998, l’Institut Peabiru est une organisation brésilienne de la société civile d’intérêt public (OSCIP) dont la mission est de renforcer l’organisation sociale et valoriser la socio-biodiversité. https://peabiru.org.br/frentes-de-atuacao

7 João Meirelles, op. cit.

8 Açaí : Baies de palmier aux propriétés anti-oxydantes ; cupuaçu : beurre végétal aux propriétés anti-oxydantes également.

9 Communautés rémanentes des quilombos, groupes d’esclaves ayant fuit l’esclavage et réfugiés dans la forêt.

10 Yann Moulier Boutang, L’abeille et l’économiste, Paris, Carnets Nord, 2010.

11 Yann Moulier Boutang, op. cit., p. 128.

12 Yann Moulier Boutang, op. cit., p.127.

13 Zone À Défendre.