Ce livre raconte l’histoire de l’école mutuelle dans la France de la Restauration.
Une histoire totalement oubliée, interdite, car elle met en doute le caractère progressiste de notre école républicaine.
De nombreux organisateurs du mouvement ouvrier, notamment Proudhon, en sont pourtant sortis.
Cette école a été supprimée par les pouvoirs publics parce qu’elle marchait trop bien !
L’école mutuelle a été créée pour les pauvres, l’objectif est de sortir les enfants de la rue et de leur donner un savoir minimal conforme à leur classe sociale : lire, écrire, compter.
Mais pour aller plus vite et faire moins cher, les élèves travaillent en petits groupes : ceux qui ont compris expliquent aux autres. Tour à tour, chacun est élève et répétiteur, en lecture pour les “bons”, en élevage des hannetons ou autre hobby pour les “mauvais”.
Les différences de niveau ne sont plus un obstacle au bon fonctionnement mais deviennent son moteur.
Or cette école a été fermée parce qu’on lui reprochait deux choses :
les élèves apprenaient en trois ans le curriculum prévu pour six et ils n’apprenaient pas le respect du savoir
Sur le même sujet
Articles les plus consultés
- Il faut défendre les invulnérables. Lecture critique de ce qu’on s’est laissé dire, à gauche, sur la pandémie de covid
- Le partage du sensible
- Lire et télécharger les articles les plus récents sur CAIRN
- Le suicide de Deleuze : son dernier acte de liberté»
- Les Musiciens de Brême, une interprétation sociale