Depuis près d’une décennie, une nouvelle forme de « retour à la terre » s’affirme : celle qui en fait pour ses protagonistes un projet professionnel1 ou, plus précisément, la possibilité d’une reconversion vers un nouveau métier pouvant davantage s’accorder avec leurs aspirations politiques et écologiques. Cette nouvelle figure d’aspirants à l’agriculture rejoint les rangs de toutes celles de leurs prédécesseurs, empruntant à des courants anciens et aux différentes vagues de retour à la terre d’ores et déjà documentées2. Elle impose une réflexion conjointe sur les dynamiques de retour à la terre et celles, plus restreintes, propres à l’installation professionnelle en agriculture.
Nous mentionnons sous l’expression « retour à la terre » les tentatives d’installation à la campagne pour les personnes établies en milieu urbain, avec la volonté de travailler la terre quelles qu’en soient les modalités pratiques et les attendus, qu’ils relèvent d’un projet politique, personnel ou professionnel. Dans ce processus de retour à la terre, le nombre de fermes ou de lieux dits « alternatifs » croît en suivant des logiques bien différentes, parfois contraires. Il peut s’agir de changements de résidence principale combinant télétravail et pratiques d’autoproduction, de créations d’éco-lieux, de communautés anarchistes ou encore d’exploitations agricoles professionnelles à même de générer un revenu principal. Les liens entre agriculture et environnement, toujours étroits, expliquent en partie cet engouement croissant, dont la « permaculture » peut être considérée comme la figure de proue. Ceci, dans un contexte où les conditions de survie de nos sociétés sont menacées par le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité et les instabilités géopolitiques qui mettent en péril les chaînes d’approvisionnement3.
Nous commençons par illustrer la diversité des projets de retour à la terre. Puis, en centrant notre propos sur les projets d’installation professionnelle en agriculture, nous mettons en évidence le décalage entre ce qui est attendu des candidats dans les dispositifs prévus pour les soutenir et ce à quoi ils aspirent. Pour cela, nous fondons notre réflexion sur deux enquêtes de terrain. La première, en 2017, a permis le recueil de 18 récits de vie de personnes se projetant en agriculture ; la deuxième intègre les observations participantes et les entretiens-semi-
directifs réalisés dans le cadre de notre thèse de doctorat (entre 2019 et 2021) auprès d’organisations de soutien à l’installation en agriculture.
Reconversions professionnelles
en agriculture : le grand écart
Penser la diversité croissante des imaginaires néo-paysans présente un intérêt stratégique à l’heure où la démographie agricole peine à se renouveler. Les enjeux du retour à la terre sont à considérer en fonction des profils de personnes qui l’envisagent, de leurs caractéristiques sociales et de leurs projets (angle professionnel, écologique, romantique, survivaliste, anarchiste, etc.). Affirmation des engagements écologiques dans la redéfinition de leurs besoins de subsistance, tendance à la réappropriation des savoirs et savoir-faire anciens, publicisation et succès des thèses « effondristes » et survivalistes, renouveau des communautés anarchistes en quête d’autonomie politique4, souci de transformation du secteur professionnel agricole, quête de reconnexion à la nature, « perte de sens » et souffrances au travail : ces motivations disparates de retour à la terre émergent des entretiens conduits.
Engagement politique, projet de vie et projet professionnel s’entremêlent et rendent difficilement lisibles les nombreuses aspirations projetées sur l’activité agricole. Du retour à la terre revendiquant « les racines » ou alléguant un nationalisme identitaire au renouvellement des formes collectives et autogestionnaires de la paysannerie par des communautés libertaires en passant par le projet de micro-ferme individuelle rentable, les écarts sont immenses. Dans ce vaste ensemble, les revendications écologistes ou concernant de meilleures conditions matérielles d’existence (accès à l’eau, alimentation, énergie) constituent un socle commun. À ces mêmes revendications écologiques ou matérielles se mêlent des projets politiques divergents. Deux grands types peuvent se combiner : d’une part la création d’exploitations agricoles dans une visée entrepreneuriale ; d’autre part, la création de lieux de vie autonomes, dans une visée autarcique et/ou de subsistance. Les frontières entre ces deux formes de projets sont d’autant plus minces que les installations, mêmes professionnelles, s’envisagent souvent sur de très petites surfaces et font de l’autoproduction pour soi et sa famille un des piliers du projet. À partir de ce constat, nous pouvons différencier quelques sous-types d’aspirants au retour à la terre. Cette différenciation est un préalable pour expliquer les décalages entre projection et mise en pratique de leur projet chez les personnes qui désirent recourir à la terre pour « changer le monde en changeant de vie ».
Les figures entrepreneuriales :
une rupture avec la vague utopique post-68
Depuis le début des années 2010, de nouveaux contre-modèles agro écologiques se développent et suscitent un intérêt grandissant de la société civile pour l’agriculture en tant que sujet de société, mais aussi en tant qu’activité professionnelle potentielle. La majorité des personnes rencontrées vivent en milieu urbain et n’ont ni origine ni formation agricoles. Si, lors des vagues de retour à la terre post-68 la dimension professionnelle et marchande de l’activité était reléguée au second plan, elle est aujourd’hui valorisée et promue. Un nombre croissant d’ouvrages grand public et d’articles de presse portant sur les conditions de réussite économique et technique du projet d’installation, le renouvellement des pratiques agricoles, les bienfaits de la reconnexion avec la nature, la quête de sens alimentent cet imaginaire de transformation du monde agricole par la multiplication d’exploitations de petite taille, performantes sur les plans environnemental, social et économique5.
En devenant avant tout professionnels, les projets de retour à la terre qui étaient dans les années 1970 synonymes de recherche d’alternatives ne se situent plus dans la confrontation politique et/ou la mise à l’écart du reste de la société mais dans un dialogue avec soi-même, dans une recherche d’accomplissement personnel et professionnel. L’idéologie sous-jacente est revendiquée : on peut faire évoluer la société par l’entreprise et par la transformation des manières de s’approvisionner. Une distinction peut cependant être opérée entre l’engagé pour lui-même et l’engagé pour la société. La figure de l’engagé pour soi est dominante dans notre échantillon. Pour cette figure, on se projette dans l’agriculture avant tout pour changer son monde, et parfois le monde, par la mise en pratique de ses valeurs à travers son métier :
« J’espère que je me dirai ça dans quelques années “ce que tu fais c’est bon pour la planète, c’est bon pour les générations futures, c’est bon pour tes gosses, c’est, … c’est bon pour toi aussi” […] J’ai toujours voulu à un moment travailler pour moi on va dire […] pouvoir décider de l’orientation de mon boulot ou de mon entreprise, la ferme en l’occurrence, avoir un peu plus de pouvoir de décision. » (extrait d’entretien Luc, 28 ans, cadre dans le génie civil, 2017)
Moins fréquente se trouve la figure de l’engagé avant tout pour la société. Elle exprime une critique du salariat et un retour à la terre massif visant à transformer les rapports sociaux. Ces deux figures visent l’accomplissement de soi tout autant que la viabilité et la vivabilité du projet d’installation. Dans les récits des personnes enquêtées, le désir de s’installer en agriculture est souvent construit comme un geste subversif visant à changer le monde. En même temps, une rhétorique de cohérence économique se niche dans un vocabulaire entrepreneurial individuel. Les projets, le plus souvent une micro-ferme en maraîchage bio-intensif ou en polyculture-petit élevage, ne se distinguent réellement que par un seul aspect : celui des rapports à la technologie, à la mécanisation et au numérique.
Les figures de l’autoproduction :
une réaffirmation de l’autosubsistance
Cette deuxième grande catégorie a pour ressort idéologique la redéfinition d’un modèle de société par la pratique de l’agriculture comme socle de l’autonomie face aux méfaits d’une société moderne jugée en perdition et liberticide. Contrairement aux profils précédents, les enquêtés qui envisagent de vivre à la campagne dans une démarche d’autonomie font de leur activité agricole une petite partie d’un grand tout. Ils ne projettent nullement de vivre du métier d’agriculteur et ne se présentent pas dans les instances accueillant le public désirant s’installer en agriculture.
Nous distinguons deux variantes. La première figure est celle de l’« autarcique-survivaliste ». Il s’agit d’individus qui cherchent à s’autonomiser des réseaux classiques d’approvisionnement (eau, énergie, alimentation) et recourent à la terre pour survivre à des catastrophes et aux pénuries pouvant en découler. Alors que les enquêtés qui projettent de créer leur entreprise ont réfléchi principalement aux aspects très pratiques de l’installation et du travail en agriculture, les personnes qui cherchent à s’extraire des principaux réseaux de distribution d’électricité, d’eau et d’alimentation ont, lors des entretiens, tout autant abordé la question de l’habitat (logement, eau, énergie) que la question agricole. Leur préoccupation principale est de ne plus dépendre du « système agro-industriel technique et financier 6» et d’être sûr de survivre en cas de « rupture de la normalité 7 » (comme une guerre civile, un accident nucléaire, une catastrophe naturelle ou encore une crise économique). Pour cela, ils doivent pouvoir s’approvisionner en eau, en électricité et en nourriture de la manière la plus autonome et durable possible. La seconde figure est celle de l’« autonome8 ». Elle correspond à des individus généralement pluriactifs qui souhaitent s’installer à la campagne avec l’objectif de produire une partie des biens alimentaires consommés, le plus souvent en collectif. Ce deuxième type rejoint ce que décrivent Geneviève Pruvost et d’autres auteures éco féministes avec les concepts de subsistance et d’« entre production9 ».
Ces deux figures se distinguent par les références politiques qui les animent. Dans les deux cas, l’activité de production agricole n’a pas vocation première à dégager un revenu même si la vente de certains produits peut être envisagée à petite échelle. L’activité agricole est avant tout pensée comme un moyen d’assurer sa subsistance, support d’un mode de vie renouvelé.
Le soutien à l’installation professionnelle :
succès et désillusions
Il apparaît aujourd’hui, dans un contexte où l’accès à la terre est contrôlé et où l’entreprise de soi10 est valorisée, que le terme d’« installation en agriculture » résume les représentations des adeptes du retour à la terre. Pour les personnes enquêtées qui ont décidé de se reconvertir dans l’agriculture, ce choix est l’aboutissement d’une longue série de questionnements sur le sens de leur vie. Mais elles sont pragmatiques. Les candidats à l’installation ont intégré les différents points qui rendront « crédibles » leur projet pour une demande d’aide auprès des organisations chargées du soutien à l’installation. La dimension professionnelle et entrepreneuriale en est une. Ils ont assimilé les discours sur la difficulté du métier, la nécessité de renforcer la dimension économique du projet et d’acquérir de l’expérience (« wwoofing11 »,
stages, salariat) avant de s’installer. Les profils qui envisagent une installation professionnelle intéressent particulièrement l’ensemble des institutions publiques, mais aussi les organisations professionnelles et associatives qui se soucient de soutenir les installations de nouveaux agriculteurs dans les territoires, ou plus récemment, des entreprises privées qui se sont positionnées sur ce créneau d’activité de services.
Cet engouement pour les activités agricoles professionnelles prend place dans un contexte démographique critique quand près de 50 % des agriculteurs établis pourront prétendre à la retraite dans les cinq prochaines années, avec l’enjeu crucial de la reprise des exploitations agricoles. De fait, l’effondrement du nombre de repreneurs potentiels issus du monde agricole, les projections des aspirants à l’installation venus de la ville, leurs profils sociaux et leurs trajectoires professionnelles remettent profondément en question les cadres institutionnels historiquement pensés pour soutenir et accompagner l’entrée dans les métiers agricoles. En effet, on observe une tension de plus en plus forte entre les aspirations à l’autoconsommation et la volonté de vivre d’un métier, celui d’agriculteur étant réputé difficile, peu rémunérateur et astreignant. En parallèle, les discours sur la nécessité de projets d’installation viables et vivables sont portés par les organisations professionnelles et les associations et sont souvent pris en compte en amont par les candidats qui se présentent dans les points d’accueil. Ceux à qui il manque cette conscience sont le plus souvent dissuadés d’une telle entreprise de reconversion. Pour cause, quelle que soit l’organisation professionnelle ou associative qui accompagne la personne dans l’élaboration de son projet agricole, elle conçoit l’installation comme étant d’abord la création d’une entreprise avant d’être un projet de vie car, quand on accompagne à l’installation, « le but c’est que les gens qui s’installent, ils restent installés12 ».
La puissance publique cherchant à multiplier le nombre d’installations « viables », les associations paysannes ont renforcé leur expertise sur les volets économiques. Pour les organisations d’aide à l’installation professionnelle, il n’est pas question de soutenir des projets d’autosuffisance alimentaire ou des projets de résidence principale à la campagne sur un terrain agricole de plusieurs milliers de m², mais de soutenir l’installation d’agriculteurs à même de nourrir les populations et d’entretenir les territoires. Il apparaît que certaines personnes, une fois entrées en contact avec des conseillers ou accompagnateurs, soient prises en étau entre un projet de vie personnel (par exemple, habiter à la campagne ou consommer différemment) et l’injonction à l’installation entendue comme une création d’activité. Le risque signalé par l’ensemble des organisations traditionnelles et alternatives chargées du soutien à l’installation est celui d’une trop grande précipitation et de l’absence de recul qui peuvent mener à une idéalisation du métier et parfois, à des situations sociales difficiles. Le recours au vocabulaire de la création d’entreprise est à mettre en relation avec la promotion de l’auto-entrepreneur novateur et courageux qui marque notre époque, si bien qu’il devient difficile de distinguer ce qui relève de l’aspiration propre des candidats et ce qui relève des attendus visant à normaliser les projets. Les difficultés rencontrées par les personnes non issues du milieu agricole (NIMA) peuvent résulter d’une confusion entre les aspirations au changement de vie et les aspirations à faire de l’agriculture un métier.
Tout en devenant le support de luttes sur le devenir de la ruralité et plus largement de la société, l’agriculture, par les conditions matérielles de subsistance qu’elle permet, suscite un intérêt croissant. Elle redevient le réservoir de projections idéalisées que s’approprient les acteurs politiques de tout bord, mais aussi de nombreuses personnes rêvant de quitter le salariat pour devenir leur propre « patron ». L’éventail des candidats à l’installation est dorénavant très large. Il comprend tout aussi bien des jeunes de 18-20 ans qui envisagent de reprendre la ferme familiale directement après l’obtention de leur baccalauréat professionnel, que des personnes âgées de plus de 40 ans, attirées par l’idée d’une reconversion professionnelle vers l’agriculture en deuxième partie de carrière, et pouvant être très diplômées. Les attentes et projections sont d’une grande diversité. Il est donc important de bien caractériser les candidats, de mieux cerner leur origine et leurs aspirations pour mieux prendre en compte leurs besoins. À ces projets professionnels se mêlent des considérations politiques et des projets de vie peu analysés et difficilement pris en compte par les organisations professionnelles et associatives d’aide à l’installation. Un suivi plus fin des cohortes de candidats à l’installation est indispensable pour mieux comprendre l’exacerbation des tensions au sujet de la répartition des terres agricoles et de l’orientation des modèles agricoles. La tendance qui consisterait à ne prendre en considération que les projets économiques et professionnels des nouveaux candidats à l’installation se prive d’une réflexion plus globale sur la puissance imaginaire projetée sur l’activité agricole et qui mêle, avec plus de force que jamais, engagement politique, projet de vie et projet professionnel.
1Gazo Cécile, « Se reconvertir dans l’agriculture : du retour au recours à la terre », Études Rurales, Éditions de l’EHESS, août 2023.
2Hervieu Bertrand, Léger Danièle, Le retour à la nature. Derrière la forêt, l’État, Seuil, 2019 ; Rouvière Catherine, Retourner à la terre. L’utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960, Presses Universitaires de Rennes, 2015 ; Stuppia Paolo, « La révolution dans le jardin. Utopies communautaires et expériences néo-rurales françaises après Mai 68 », Éducation et sociétés, 37, 1, 2016, p. 49‑64.
3Autard Jean, Trajectoires croisées vers l’installation néorurale paysanne, Mémoire de Master 1 en sociologie, EHESS, 2017 ; Tasset Cyprien, « Les “effondrés anonymes” ? S’associer autour d’un constat de dépassement des limites planétaires », La Pensée écologique, 3, 1, 2019, p. 53‑62 ; Ardenne Paul, « De l’éco-anxiété au temps de la résilience », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, 56, 2021, p. 46‑58.
4Sallustio Madeleine, À la recherche de l’écologie temporelle. De la multiplicité des temporalités comme cadre d’analyse des collectifs autogérés néo-paysans du Massif central, Thèse de doctorat, Université libre de Bruxelles, 2019.
5Morel Kevin, Viabilité des microfermes maraîchères biologiques, Thèse de doctorat, Paris, Paris-Saclay, 2016 ; Barbé Hélène, Les trajectoires d’installation en microfermes maraîchères : processus d’adaptation, compromis et évolution des pratiques pour atteindre la viabilité. Une perspective agro-anthropologique, Thèse de doctorat, AgroParisTech, 2018 ; Barbier Chloé, Moity-Moïzi Pascale, « Devenir paysan-boulanger », Journal des anthropologues, no 158-159, 3, 2019, p. 225‑248.
6Extrait d’entretien, Alexis, 25 ans, étudiant : a acheté un terrain avec sa compagne pour y auto-construire sa maison et faire un grand potager, 2017.
7Extrait d’entretien, Tanjona, 42 ans, agent de sécurité : en quête d’un terrain à la campagne pour y créer une « base autonome », 2017.
8Dubertrand Benjamin, Bricoler l’utopie : expérimenter d’autres manières de vivre dans la moyenne montagne ariégeoise, Thèse d’anthropologie sociale et historique, Toulouse 2, 2020 ; Berlan Aurélien, Terre et liberté : La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance, Paris, Éditions La Lenteur, 2021.
9Pruvost Geneviève, Quotidien politique, Paris, La Découverte, 2021 et article dans ce numéro.
10Abdelnour Sarah, Lambert Anne, « “L’entreprise de soi”, un nouveau mode de gestion politique des classes populaires ? Analyse croisée de l’accession à la propriété et de l’auto-emploi (1977-2012) », Genèses, 95, 2, 2014, p. 27‑48.
11Wwoof : association de partage des expériences pour vivre et apprendre dans des fermes biologiques et paysannes de France.
12Anna, animatrice d’un consortium d’associations paysannes : envisage une reconversion professionnelle vers l’agriculture, 2017
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