Quarante ans de politiques européennes dans l’éducation
Douze millions de personnes ont bénéficié du programme Erasmus depuis ses débuts. Ceci témoigne du fait que la dimension européenne est devenue une composante naturelle de la vie de nos universités. En 2024, nombre de projets de coopération traitent du changement climatique et de l’inclusion des plus défavorisés, certains même veulent maintenir une coopération avec l’Ukraine, manifestant ainsi leur adhésion au meilleur des valeurs de l’Union. Cependant, ces valeurs d’accueil, d’intérêt pour les autres cultures qui président aux échanges d’étudiants sont mises à mal dans de nombreux pays (États-Unis sous Trump, Canada, Royaume-Uni, Australie) qui entendent limiter le nombre d’étudiants étrangers. Ces expressions de repli sur soi et de xénophobie, heureusement écartées, se sont fait entendre en France aussi lors des débats autour de la loi sur l’immigration.
Forty Years of European Policies in Education
Twelve million people have benefited from the Erasmus program since its inception. This testifies to the fact that the European dimension has become a natural part of the life of our universities. In 2024, a number of cooperation projects deal with climate change and the inclusion of the most disadvantaged, and some even want to maintain cooperation with Ukraine, thus demonstrating their support for the best of the Union’s values. However, the values of hospitality and interest in other cultures that underpin student exchanges are being undermined in many countries (United States under Trump, Canada, United Kingdom, Australia), which intend to limit the number of foreign students. These expressions of inward-looking attitudes and xenophobia, which have fortunately been brushed aside, were also heard in France during the debates on the immigration law.
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