Du « peuple qui manque » aux rassemblements majoritaires
Cet article questionne l’habitude, dans nos cercles deleuziens, d’imaginer « le peuple » sous l’aspect de ce qui « manque ». Le cas du travail de Fatima Ouassak au titre d’une écologie pirate se revendiquant de son ancrage dans l’auto-organisation des quartiers populaires invite à imaginer de nouvelles luttes de (géo)classes. Les dynamiques entre minorités et majorités, mineur et majeur, pratiques artistique et politiques, pourraient en tirer des perspectives éclairantes sur nos besoins politiques du moment et de l’avenir.
From “a People Who Are Missing” to Majoritarian Coalitions
This article questions the habit, in our Deleuzian circles, of imagining “a people” in terms of those “who are missing” (“un peuple qui manque”). The case of Fatima Ouassak’s work on behalf of a pirate ecology claiming to be rooted in the community self-organizing of working-class neighborhoods (quartiers populaires) invites us to imagine new (geo)class struggles. The dynamics between minorities and majorities, minor and major, artistic and political practices, could provide enlightening perspectives on today’s and tomorrow’s political needs.
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