Le Blues, cette chanson si bruyante, par Ichida Yoshihiko
De Captain Beefheart à Stockhausen, en passant par le Velvet Underground et La Monte Young, cet article problématise le continuum noise non seulement comme une réalité transgénérique, mais surtout, de façon plus surprenante, comme l’émanation d’une ritournelle rauque qui puise sa force dans les work songs de la communauté noire-américaine. Léger décalage dans une progression … Continuer la lecture de Le Blues, cette chanson si bruyante →
Un, deux, trois, quatre, dix mille Althusser ?, par Ichida Yoshihiko
Considérations aléatoires sur le matérialisme aléatoireLe « matérialisme aléatoire » ne constitue pas simplement la philosophie de ce que, dans une perspective un peu trop linéaire, on pourrait appeler le « quatrième Althusser ». Même si, dans la dernière décennie de sa vie, Althusser tente bien de construire comme une « philosophie nouvelle », conçue … Continuer la lecture de Un, deux, trois, quatre, dix mille Althusser ? →
Descartes politique : Molloy dans la forêt (Sur le livre d’ Antonia Birnbaum, Le vertige d’une pensée Descartes corps et âme), par Ichida Yoshihiko
Non pas « renversé », comme Hegel par Marx, mais « inversé » au sein du contact des êtres parlants, l’ordre cartésien des raisons se transforme, selon Antonia Birnbaum, en un dispositif engendrant d’un même geste le sujet et le milieu où il habite, les déterminant comme éléments du politique – lequel est pourtant déjà … Continuer la lecture de Descartes politique : Molloy dans la forêt (Sur le livre d’ Antonia Birnbaum, Le vertige d’une pensée Descartes corps et âme) →
Multitudes in German et un japonais au FSE, par Ichida Yoshihiko
Ces 7 – 9 novembre, a été tenu à Frankfurt sur Main un congrès intitulé “Indeterminate !, Communism”, organisé surtout par des étudiants de la ville, et ramassant une soixantaine de conférenciers(ères) dont un certain nombre sont non-allemand(e)s (Zizeck, Mouffe, Rancière, Badiou, etc.) et 7 ou 8 cents auditeurs allemands, anglais, etc. Le congrès a … Continuer la lecture de Multitudes in German et un japonais au FSE →
Circuit monétaire impérial ou capture financière de valeur, par Ichida Yoshihiko
À l’époque impériale, l’économie américaine est soutenue par un circuit monétaire mondial, totalement différent de celui de la phase impérialiste. Alors que les pays impérialistes constituaient autant de « centres » de production, les États Unis de nos jours ne sont plus qu’un un centre d’absorption et d’évacuation de la monnaie, qui nécessite l’existence d’une … Continuer la lecture de Circuit monétaire impérial ou capture financière de valeur →
La fin de l’histoire : un jeu à trois L’empire, l’Amérique et le Japon, par Ichida Yoshihiko
L’Empire, qui s’est manifesté avec la fin de la vraie guerre mondiale appelée guerre froide, ne présente plus de dehors, ni d’histoire : « Aucune frontière territoriale ne borne son règne. [… l’Empire présente son pouvoir [… comme un régime sans frontières temporelles, donc en ce sens hors de l’histoire ou à la fin de … Continuer la lecture de La fin de l’histoire : un jeu à trois L’empire, l’Amérique et le Japon →
Die Logik der wehenden Fahnen, par Ichida Yoshihiko
Japanische politische TheologieTraduction allemande, publiée en mars 2003 dans Subtropen (supplément du journal Jungle World), numéro 23, d’une version renouvelée de art70, rub10, rub36Als Folge der Anschläge des 11. September wurde ein Garant der demokratischen japanischen Verfassung geopfert. Zum Zweck »der Bekämpfung von Terror« ist der neunte Artikel, der Krieg als Mittel zur Lösung internationaler … Continuer la lecture de Die Logik der wehenden Fahnen →
Sur quelques vides ontologiques, par Ichida Yoshihiko
L’ontologie de Toni Negri, comme philosophie politique de la multitude, suppose un rapport très particulier entre philosophie et politique, déterminé par la non-différence des deux, tout en refusant de les faire dériver l’une de l’autre, ou de les médiatiser et de les faire fusionner par une tierce nécessité. Elles ne s’unissent là que par l’univocité … Continuer la lecture de Sur quelques vides ontologiques →
La politique des multitudes, par Ichida Yoshihiko
La politique comme choix des mots Nous disons multitudes au pluriel plutôt qu’au singulier, comme pour conjurer toute tentation d’hypostase unitaire venant au secours des opérateurs défaillants de la scène de la représentation : Dieu et la politique tirée de l’écriture sainte, le Souverain du droit naturel et de la volonté générale, le Peuple, le … Continuer la lecture de La politique des multitudes →
Le front populaire du risque, par Ichida Yoshihiko
La crise de l’État-providence conduit François Ewald à projeter les « noces » du risque et de la politique comme socle de la « refondation sociale » et pour ce faire de saluer l’économie comme le « savoir dominant » de l’époque du risque. Mais de quelle économie s’agit-il au moment où il proclame la … Continuer la lecture de Le front populaire du risque →
Questions d’Empire, par Ichida Yoshihiko
Les attentats du 11 septembre ont vérifié la thèse principale de M. Hardt et T. Negri : en rompant avec la politique de l’État-nation, l’Empire se matérialise sous nos yeux. En même temps cependant, l’événement nous conduit à mettre en question les définitions proposées dans leur livre. Il semble que nous assistions à la fin … Continuer la lecture de Questions d’Empire →
La théologie politique japonaise, par Ichida Yoshihiko
Traumatisé par la « bévue » nationale de la Guerre du Golfe, le gouvernement japonais tente maintenant de franchir un seuil historique : la contribution à la guerre pour le « nouvel ordre mondial » ne doit plus être limitée aux finances, mais élargie à la coopération militaire, qui est formellement interdite par la Constitution. … Continuer la lecture de La théologie politique japonaise →
Temps et concept chez Louis Althusser, par Ichida Yoshihiko
I Si l’on cesse de privilégier telle époque ou tel problème exprimé par Althusser, pour avoir avant tout une perspective, on s’aperçoit de l’existence des deux mouvements opposés. D’un côté, Althusser essaie sans cesse d’aller de l’avant, d’accélérer la vitesse de sa pensée. « Il faut aller plus loin, tirer plus de conséquences », dit-il … Continuer la lecture de Temps et concept chez Louis Althusser →