Présentation en avant-première du dossier sur “l’utopie extraterrestre” du numéro 94 (printemps 2024) de la revue Multitudes



Samedi 23 Mars 18h30 : Librairie Charybde à Ground Control rue des Charolais, près de la Gare de Lyon à Paris

Présentation suivi d’un cocktail.
Avec Ariel Kyrou, Dominiq Jenvrey.

L’eutopie extraterrestre n’est pas une utopie au sens du « lieu de nulle part », mais une eutopie, ouvrant les perspectives d’un « lieu du meilleur ». Et ce lieu, c’est la Terre. Symbole d’une altérité radicale, la figure de l’extraterrestre nous parle en effet moins de l’espace intersidéral ou de la conquête spatiale d’un Elon Musk que de notre quotidien et de nos avenirs « terrestres ». Elle nous permet de poser un regard neuf et empathique sur des êtres vivants que la modernité scientifique a trop souvent maltraités. Elle nous ouvre à l’inconnu. L’extraterrestre est un terrestre extra : un Extra‑Terrestre.

Multitudes est partenaire de l’ensemble de l’après-midi autour des imaginaires de l’espace, avec notamment à 14h30 une conférence illustrée de Fleur Hopkins-Loféron : « Merveilleux et scientifique : aux sources de l’imaginaire spatial », puis une table-ronde de 15h à 16h : « Dans les imaginaires de l’espace ». Y participeront Ariel Kyrou, copilote de la Mineure « L’eutopie extraterrestre » du n°94 de Multitudes, avec Fleur Hopkins-Loféron et Irénée Régnauld, coateur de l’essai Une histoire de la conquête spatiale, Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New space.
Pour plus d’information et s’inscrire (ce qui est vivement conseillé, mais facultatif) :
https://www.groundcontrolparis.com/project/course-a-lespace-en-route-vers-lultime-frontiere-sauvage/

Débat sur les Communs négatifs
Au Cesure, avec Alexandre Monnin et les auteurices du numéro 93 de la revue Multitudes



Jeudi 21 Mars 2024 19h-21h Les communs négatifs : Le franchissement en cours des limites planétaires contraint à réaliser un inventaire des conditions qui l’ont rendu possible : technologies, infrastructures, institutions, organisations, modèles économiques, voire capitalisme ou impérialisme…La liste est longue de ces « communs négatifs » qui grèvent les conditions d’habilité sur terre et auxquels pourtant une humanité comptant huit milliards d’individus est intimement attachée – souvent malgré elle et à son détriment. La prise de conscience de cette négativité et des voies pour se défaire de ces attachements passe par la constitution de communautés spécifiques. Les auteurices du numéro de Multitudes en donneront des exemples dans des contextes variés.

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