Entre darwinisme et biopolitique, le naturalisme en chantier (entretien réalisé par Charles Wolfe), par Symons John
Dans cet entretien, Symons discute de l’etendue et des caracteristiques de la philosophie de la biologie, sans oublier certaines questions concernant les dimensions politiques des developpements biologiques. Parmi les themes de l’entretien on trouvera : la nature de la connaissance biologique ; le statut du reductionnisme ; et les problemes contemporains autour du darwinisme, la … Continuer la lecture de Entre darwinisme et biopolitique, le naturalisme en chantier (entretien réalisé par Charles Wolfe)
La catégorie d’ « organisme » dans la philosophie de la biologie Retour sur les dangers du réductionnisme, par Wolfe Charles T.
La catégorie d’organisme a un statut ambigu : scientifique ou philosophique ? Elle a longtemps en tout cas servi de « caution » scientifique à une argumentation philosophique qui refuse la tendance dite « mécaniste » ou « réductionniste » perçue comme dominante depuis le dix-septième siècle, que ce soit au sein de l’animisme stahlien, … Continuer la lecture de La catégorie d’ « organisme » dans la philosophie de la biologie Retour sur les dangers du réductionnisme
atomes et un cercle de vie Quelques réflexions à peine philosophiques, par Métraux Alexandre
Cet article pose la vieille question du vitalisme à partir d’un exemple concret, très récent : la fabrication en laboratoire, pour la première fois, d’un virus (de la poliomyélite). Face à cet exemple, l’auteur rappelle deux exemples d’argumentation sur la nature du vivant : celle de Leibniz et celle de Claude Bernard. Si le propre … Continuer la lecture de atomes et un cercle de vie Quelques réflexions à peine philosophiques
Darwin révolutionnaire ? Une lecture politique de Dennett, par Aury Mathieu
Qu’est-ce que la biologie évolutionniste peut nous apprendre de la vie de l’homme? Pour répondre à cette question, contrairement à une attitude méfiante et certes légitime, nous pensons que les deux traditions que sont le cognitivisme évolutionniste de Daniel Dennett et l’approche archéologique de Foucault, ne sont pas irréconciliables, mais complémentaires. L’originalité de Dennett, grâce … Continuer la lecture de Darwin révolutionnaire ? Une lecture politique de Dennett
Somaphore et corps biosubjectif, par Andrieu Bernard
La modification corporelle maintient l’être du corps comme une substance que l’on ne peut qu’altérer sans en changer la nature. Il faut un renversement de perspective pour penser la mutation corporelle comme un mode de définition de l’être corporel. Une nouvelle identité corporelle utilise aujourd’hui la biologie comme une technologie de soi-même. « Le gode … Continuer la lecture de Somaphore et corps biosubjectif
La sélection naturelle à l’intérieur de l’organisme, par Kupiec Jean-Jacques
Les mécanismes de la théorie darwinienne agissant à l’échelle de la cellule permettent d’expliquer l’embryogenèse d’un organisme. D’une part, l’ADN n’est pas porteur d’un programme fait d’instructions rigides, dans lequel l’organisme adulte est écrit à l’avance. Il s’agit d’un générateur de diversité dont le fonctionnement probabiliste permet aux cellules de changer d’état sans être dirigées … Continuer la lecture de La sélection naturelle à l’intérieur de l’organisme
L’épistémologue et la complexité du vivant Compte rendu de l’ouvrage de François Duchesneau, Philosophie de la biologie, par Kaitaro Timo
Les progrès et les succès de la biologie moléculaire paraissent donner raison à ceux que croient que la biologie est réductible aux sciences de la nature physique. L’analyse que fait François Duchesneau de divers modèles et essais de réduction qui ont été proposés pour éliminer la spécificité des phénomènes de la vie organique, montre que … Continuer la lecture de L’épistémologue et la complexité du vivant Compte rendu de l’ouvrage de François Duchesneau, Philosophie de la biologie
Pour une philosophie hybridée de la biologie, par Wolfe Charles T.
Le post-modernisme est obsédé par le corps et terrifié par la biologie. Le corps est un thème diablement populaire dans les « cultural studies » – mais il s’agit ici du corps plastique, reconfigurable, socialement construit, non pas de cette parcelle de matière qui tombe malade, qui pourrit et qui meurt. La créature, l’individu qui … Continuer la lecture de Pour une philosophie hybridée de la biologie