Ça se lève de partout
Corps en public, corps en mouvements
Car Montréal, cette ville, ma ville, s enflamme, mais n est pas en flammes du tout, par Thierry Bardini
Des luttes à multiples faces
Et aussi...
L’homme à abattre, par de Cenival Marie
Rue des Pyrénées, Paris, avril 2007. Sur notre passage, les insultes sexistes pleuvent : « Salope ! T’es une salope, comme ta candidate! », « Sale pute! », « Cette conne ? » La violence est incroyable. Les mots qui font le plus mal sont ceux que des femmes nous murmurent, sans songer à mal … Continuer la lecture de L’homme à abattre →
Intuition première : la force étrange du printemps québécois, par Bordeleau Erik
À moins de pouvoir produire une apparence d’infini par votre désordre, vous n’aurez que le désordre sans la magnificence. Edmund Burke Le Québec est traversé depuis quelques mois par un mouvement de contestation sociale d’une ampleur inédite. La séquence historique des événements peut se résumer ainsi : une grève étudiante préparée de longue haleine est … Continuer la lecture de Intuition première : la force étrange du printemps québécois →
Le Cheikh, le Calife et Sa Majesté le Peuple, par Benkirane Réda
Face aux transformations sociales majeures actuelles, il y a besoin d’une réflexion prospective à même d’éclairer le temps présent par une analyse qui soit également rétrospective et introspective. Le degré d’incertitude et la phase critique – si richement possibiliste – qui caractérisent actuellement le monde arabe, le Maroc compris, font que les sciences dites « … Continuer la lecture de Le Cheikh, le Calife et Sa Majesté le Peuple →
Lettre à un jeune occupier, par Mukherjee Romi
Cher(e) Occupier, Depuis longtemps, j’ai envie de t’écrire, mais j’ai voulu attendre de voir comment les choses se développent. Tout d’abord, je me présente. Fils d’immigrés qui ont réalisé le rêve américain, ceci est une lettre de démission de ce rêveTu as joué le jeu : « si on travaille dur, si on fait nos … Continuer la lecture de Lettre à un jeune occupier →
Les Musiciens de Brême, une interprétation sociale, par Thouard Denis
Il faut avoir parfois entendu ou lu sous des vêtements extrêmement divers ces contes de Grimm pour qu’ils commencent à s’imposer dans leur vigueur subversive. Les musiciens ne sont pas des musiciens, mais des laissés pour compte. Ils sont rejetés par une société qui les a utilisés tant qu’elle pouvait, et maintenant que les voilà … Continuer la lecture de Les Musiciens de Brême, une interprétation sociale →
L’art de l’ordinaire dans le travail social, par Puaud David
Le travail social est avant tout une activité ordinaire, propre à l’existence relationnelle même de l’homme en société. De cette activité ordinaire, les entraidants[[ Selon moi le terme entraidant regroupe toutes les personnes bénévoles et/ou professionnelles qui par conscience d’une solidarité humaine inhérente à l’homme consacre une partie de leur temps à développer des pratiques … Continuer la lecture de L’art de l’ordinaire dans le travail social →
Icônes 50. Florange, images
Florange : résistance en quête de soulèvement, par Rosso François
Dans cet ensemble de soulèvements connus directement, en première ou seconde main, de l’un ou l’autre des membres du comité de rédaction, une lutte médiatisée comme les autres fait exception : la résistance des sidérurgistes d’Arcelor-Mittal à Florange contre la fermeture des derniers hauts-fourneaux lorrains. En 1979, la radio Lorraine-cœur d’acier, le sac de quelques … Continuer la lecture de Florange : résistance en quête de soulèvement →
Nécessités et limites des indignations
Numéro Spécial Soulèvements 50
Soulèvements de l’intelligence ?, par Citton Yves
Pour son cinquantième numéro et ses douze ans d’existence, Multitudes a ouvert ses pages à une multiplicité de collectifs en actes. Ils sont tous multiples, divers, éclatés, hétéroclites, irréductibles à quelque principe unifiant que ce soit. C’est peut-être la conscience de cette multiplicité et de cette irréductibilité qui constitue leur seul véritable point commun : … Continuer la lecture de Soulèvements de l’intelligence ? →