À la fin des années 1990, Bruno Serralongue a réalisé deux séries assez singulières au regard du reste de son œuvre, en s’immergeant dans les rédactions de deux journaux quotidiens. Ces séries, sur lesquelles nous nous sommes entretenus, sont issues d’une démarche qui renverse les codes habituels de l’artiste. Car, en prenant intentionnellement la place du journaliste, Serralongue questionne les frontières de la représentation du réel. Faisant de sa dernière exposition, Feu de camp, un « moment de direct », le photographe cherche à renouveler la pratique en opérant un subtil glissement de l’art à l’événement.
Serralongue UNDERCOVER!
In the late 1990s, Bruno Serralongue realized two series quite unique in relation to the rest of his work, immersing herself in the newsrooms of two newspapers. This series, on which we spoke, are the result of a process that reverses the usual codes of the artist. Because, intentionally taking the place of the journalist, Serralongue questions the boundaries of the representation of reality. Making his last exhibition, Campfire, a “time line”, the photographer seeks torenew the practice by making a subtle shift from art to the event.