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42. Multitudes 42, automne 2010

Hors-champ 42.

Allégories d’une nation dilacérée : le sertão de Glauber Rocha, par

Cet essai s’agit d’une géographie imaginative qui a modelé au Brésil une catégorie d’espace, le sertão, comme l’une des principales façons de définir la nation. La perspective sera ici celle de comprendre comment Le Dieu noir et le Diable blond [Deus e o Diabo Na Terra do Sol, de Glauber Rocha, a construit le sertão et comment ce sertão définit et projette le Brésil. Glauber Rocha a filmé à l’épicentre des contradictions qui existent dans l’affirmation du Brésil face à un autre extérieur et face à la présence d’autres au sein de la nation, mais aussi dans la présence d’une pluralité de voix et de sujets historiques face aux agissements d’un Etat national qui planifie la diversité.

Allegories of a lacerated nation: the sertão Glauber Rocha

This text will search to come close itself to an imaginative geography that in Brazil drew a category of space, the sertão, as one of the main forms of speaking and defining the nation. This article tries to understand how Glauber Rocha’s Black God, White Devil [Deus e o Diabo Na Terra do Sol movies has constructed the sertão and how that sertão delineates and projects the country. Glauber Rocha filmed at the epicenter of contradictions between the statement of Brazil facing the other external and the presence of others in the nation, but also facing the presence of a plurality of voices and historical subjects front of National State enterprises that it plans the diversity.

Majeure 42. Gouines rouges, viragos vertes

En quarante ans, de mouvements de femmes, depuis 1970 pour les mouvements parisiens, le contexte politique a changé, passant du rouge majeur au vert persistant. Les groupes de femmes se succèdent, poursuivant la guerre des mots, armant chacune pour déminer les situations piégées, qu’on dira toutes de travail, que les femmes soient salariées ou à la maison, dans la rue, au théâtre ou dans les arrière-boutiques, en couple ou arborant leur solitude, passionnées de théorie et/ou de ménage, alternant la fête et la mélancolie. Partout, les rôles attendent et il faut leur tordre le coup. Un florilège hétéroclite et généreux, qui a pour postulat : aucune apparence de femme n’est à exclure de notre mouvement.

TumulTueuses, furieuses, tordues, trans, teuff féministes aujourd’hui Entretiens, par

Non-mixité, créativité sémantique, déstabilisation du sexisme ordinaire par l’humour et l’auto-dérision, action publique médiatique… certaines pratiques évoquées dans cet entretien semblent s’inscrire dans la droite ligne de la gerbe déposée à la femme du soldat inconnu en 1970. Mais l’accent porté en 2010 sur l’articulation entre féminisme, anti-racisme, anti-capitalisme, homo, trans’ et puto phobies renvoie à des problématiques actuelles qui articulent queer, anar, punk ou post-co dans des coalitions politiques qui s’assument en rupture avec « le féminisme de l’égalité ». Les enjeux du ou plutôt des féminismes aujourd’hui se nouent, se clivent ou se déplacent autour de deux questions brûlantes : leS sexualitéS et la place des femmes voilées dans les discours et les pratiques féministes.

TumulTueuses, angry, twisted, trans’, teuff … feminists today.Five feminist activists in the battle

No-mix, creativity semantic, destabilization of ordinary sexism with humor and self-derision, activism … some practices mentioned in this interview seem to be in line with the flower for the unknown soldier’s wife1970. But the accent in 2010 on the relationship between feminism and anti-racism, anti-capitalism, gay, trans’ and puto phobies is articulated also with queer, anarchist, punk or post-co in political coalitions which are « taking a break » with the feminism of equality. Issues of feminism, or rather today are tied, cleave or move around two burning questions: sexualities and place of veiled women in the feminist discourse and practice.

Ce que l’histoire fait aux femmes, par

1970-2010 : quarante année de mouvement de libération des femmes en France, de ce mouvement dit « de la deuxième vague » par les historiennes. À l’initiative de quelques groupes et individues, l’année 2010 est donc consacrée à raviver la mémoire contemporaine, vite oublieuse du chemin qu’il leur a fallu faire, ensemble ou séparément, pour que les choses changent. Cette « libération des femmes » est trop souvent tue ou minorée, dans le discours politique français, même lorsqu’il s’agit de célébrer le bel élan de Mai 68. Mais les femmes qui l’ont traversée ne l’oublient pas. Dans les livres, les revues, se met en place, progressivement, un récit collectif souvent véhiculé par celles qui ont participé à la création du mouvement, et/ou à son maintien à travers des structures à peine perceptibles par le commun des mortels. Au fil de l’année, de nombreuses interventions ont eu lieu et vont avoir lieu, qui présentent le travail accompli ou soulèvent les questions que la société dans son ensemble, ne se pose pas à propos des femmes. Cet article cherche à retracer le parcours qui fut nécessaire pour parvenir à (nous) remémorer nos luttes et leurs échos.

What History do to Women

1970-2010: forty years of women’s liberation movement in France, this movement called « second wave » by women-historians. At the initiative of some groups and single persons, the 2010 is dedicated to reviving the memory today, quickly forgetful of how far they had to do, together or separately, for make changed the things. This « liberation of women » is too often hidden or minimized, in French political discourse, even when it comes to celebrating the great boost of May 68.But women who have endured not forget it .In books, magazines, gets up, gradually, a collective story often conveyed by those who participated in the creation of movement, and / or its maintenance through structures barely discernible to the people. Over the years, many interventions have taken place and will take place, presenting the work or raise questions that society as a whole does not arise about women.This article seeks to retrace the steps which were necessary to achieve (we) remember our struggles and their echoes.

Riot Grrrls américaines et réseaux féministes “underground” français, par

Comment évoquer, sans risquer de rendre à ce terme son acception latine de « tirer à soi », un courant féministe qui n’a de cesse d’engager des parties de cache-cache avec tout ce qui s’apparente de près ou de loin à du cadre, à du formel ? Comment saisir, sans dénaturer, l’essentiel d’un phénomène qui pratique une forme d’« auto-volatilisation » constante et présenter, sans ratures, un groupe social dont les pratiques relèvent du palimpseste ? Pourquoi chercher une cohésion, si difficile à justifier, pour parler d’un courant qui met un point d’honneur à ne pas se constituer en mouvement cohérent et qui partant de là ne nous laisse même pas un nom auquel nous aurions pu nous raccrocher. On l’aura compris, il s’agira donc ici de présenter une des nombreuses voies(x ?) permettant d’appréhender un courant par essence polyphonique.

Riot Grrrls American and feminist networks “underground” French

How to evoke, without risking to make this term the Latin meaning to «tirer à soi », a feminism which never ceases to engage in games of hide and seek with everything that is closely or remotelyto the frame, to the formal? How to enter, without altering the essence of a phenomenon that practices a form of « self-volatilization » constant and present without erasures, a social group whose practices are the palimpsest? Why search for cohesion, difficult to justify, to discuss a current that makes a point of honor not to form a coherent motion and from there we do not even leave a name which we could have hung up.It is understood, it will therefore present here one of many ways (x?) To apprehend a current essentially polyphonic.

Pauline, Panthère rose avec groupe, par

Les Panthères Roses, groupe pour qui il importe d’allier action et réflexion, réalisent une remise en question permanente du militantisme. Cet entretien est l’occasion d’explorer les motivations et le parcours singulier d’une panthère rose, Pauline, qui vient, grâce à son expérience subjective, insister sur l’enjeu de l’engagement politique non seulement pour lutter et résister, mais aussi pour rêver et penser un autre projet de société. Parlant en son nom propre, elle dessine alors les nouveaux outils possibles du féminisme qui cherche plus l’invention et la dérision aux formes traditionnelles et archaïques de faire de la politique. Tout en exposant ses propres passions, attirances et doutes, elle dévoile une des préoccupations de ce militantisme : la place laissée aux parcours singuliers, à la parole et à l’écoute, comme fondements de l’engagement.

Pauline Pink Panther with group

The Pink Panthers, a group for whom it is important to combine action and reflection, achieve a constant questioning of activism. This interview is an opportunity to explore the motivations and the singular course of a Pink Panther, Pauline, who comes through experience subjective insisted in the issue of political commitment not only to fight and resist, but also to dream and think at another project of society. Speaking in her own name, she draws the possible new tools of feminism that seeks the most inventive and derision archaic and traditional forms of doing politics. While outlining her own passions, likes and doubts, she reveals a concern of this activism: the singular path to place left, speech and listening, as the basis for commitment.

Jardinières du commun, par

Mineure 42. Les Voix

Vie mutilée, violence, crise, grèves, grogne ou gronde, l’espace public oppositionnel, concept forgé par Oskar Negt nous est offert pour comprendre le monde d’aujourd’hui. Multitudes a eu envie de participer à la découverte de cet auteur qui commence à être discuté en France et aussi d’ouvrir la réflexion à un débordement de l’espace public habermassien.

Multitudes en images

De Téhéran et d’IvryPenser l’art brut aujourd’huiL’art brut est contemporainIcônes 43.Suzanne Doppelt. Dans le genre poésieConsulter l'Icônes 52Liliana Porter + Ana Tiscornia. Coup de foudre
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